Titre : |
Le travail social ou "l'art de l'ordinaire" |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
David Puaud, Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : Fédération Wallonie-Bruxelles. Yapaka |
Année de publication : |
DL 2012 |
Collection : |
Temps d'Arrêt. Lectures num. 58 |
Importance : |
1 vol. (63 p.) |
Langues : |
Français (fre) |
Sujets : |
service social ; travail social ; travailleur social
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Résumé : |
Le travail social est avant tout une activité relationnelle ordinaire que l’on réalise tous, de manière quotidienne. Mais, ce terme générique désigne également un ensemble de métiers liés au secteur social. Ces travailleurs sociaux se retrouvent depuis quelques années confrontés à de multiples transformations de leurs missions, fonctions notamment liées aux développements des logiques d’expertises sociales. Les mots changent, les pratiques se transforment : des discours prescriptifs et normatifs aux logiques comportementalistes.
Ces changements induisent de la souffrance chez les travailleurs sociaux et les personnes prises en charge par ces institutions. Le sujet reste largement méconnu et tabou. Malgré ces constats, les travailleurs continuent de développer au quotidien un véritable « art de l’ordinaire » au sens d’un partage d’expériences sensibles. Ces dispositions, attitudes verbales et/ou non verbales, gestes diffus quasi invisible participe pourtant d’une résistance à ces logiques managériales du fait notamment qu’ils restent difficilement contrôlables. L’évaluation de ces actes informels est quasiment impossible. Ces dons du rien paraissent tellement banals que les travailleurs sociaux ne les perçoivent quasiment plus. « L’art de l’ordinaire » est donc composé de formes multiples de microtraces d’hospitalité épars qui peuvent contribuer à la reconnaissance de l’individu. C’est en cela que cet « art de l’ordinaire » peut devenir un outil théorico-pratique au potentiel politique. Les traces d’hospitalités que les travailleurs sociaux réalisent quotidiennement permettent de travailler les représentations, elles renvoient à une autre manière de faire société. « L’art de l’ordinaire » participe donc d’une conception alternative de faire société en prônant une politique du « Bien Vivre ». A l’heure du mythe de la croissance, du développement durable, des flux d’informations, de circulations, du haut débit, le paradigme du bien vivre prône le ralentissement, l’attention aux banalités, l’hospitalité envers autrui, l’attention à l’environnement, à l’écologie des personnes dites « autres ».
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Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18667 |
Le travail social ou "l'art de l'ordinaire" [texte imprimé] / David Puaud, Auteur . - Bruxelles : Fédération Wallonie-Bruxelles. Yapaka, DL 2012 . - 1 vol. (63 p.). - ( Temps d'Arrêt. Lectures; 58) . Langues : Français ( fre)
Sujets : |
service social ; travail social ; travailleur social
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Résumé : |
Le travail social est avant tout une activité relationnelle ordinaire que l’on réalise tous, de manière quotidienne. Mais, ce terme générique désigne également un ensemble de métiers liés au secteur social. Ces travailleurs sociaux se retrouvent depuis quelques années confrontés à de multiples transformations de leurs missions, fonctions notamment liées aux développements des logiques d’expertises sociales. Les mots changent, les pratiques se transforment : des discours prescriptifs et normatifs aux logiques comportementalistes.
Ces changements induisent de la souffrance chez les travailleurs sociaux et les personnes prises en charge par ces institutions. Le sujet reste largement méconnu et tabou. Malgré ces constats, les travailleurs continuent de développer au quotidien un véritable « art de l’ordinaire » au sens d’un partage d’expériences sensibles. Ces dispositions, attitudes verbales et/ou non verbales, gestes diffus quasi invisible participe pourtant d’une résistance à ces logiques managériales du fait notamment qu’ils restent difficilement contrôlables. L’évaluation de ces actes informels est quasiment impossible. Ces dons du rien paraissent tellement banals que les travailleurs sociaux ne les perçoivent quasiment plus. « L’art de l’ordinaire » est donc composé de formes multiples de microtraces d’hospitalité épars qui peuvent contribuer à la reconnaissance de l’individu. C’est en cela que cet « art de l’ordinaire » peut devenir un outil théorico-pratique au potentiel politique. Les traces d’hospitalités que les travailleurs sociaux réalisent quotidiennement permettent de travailler les représentations, elles renvoient à une autre manière de faire société. « L’art de l’ordinaire » participe donc d’une conception alternative de faire société en prônant une politique du « Bien Vivre ». A l’heure du mythe de la croissance, du développement durable, des flux d’informations, de circulations, du haut débit, le paradigme du bien vivre prône le ralentissement, l’attention aux banalités, l’hospitalité envers autrui, l’attention à l’environnement, à l’écologie des personnes dites « autres ».
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Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18667 |
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