Titre : |
Le dessin de l'enfant : jeu, langage, thérapie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philippe Greig, Auteur |
Editeur : |
Toulouse : Erès |
Année de publication : |
DL 2016 |
Collection : |
1001 et + |
Importance : |
1 vol. (248 p.) |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
20 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7492-5207-0 |
Prix : |
15 EUR |
Langues : |
Français (fre) |
Sujets : |
créativité ; dessin d'enfant ; développement de l'enfant ; langage graphique ; traumatisme psychique
|
Résumé : |
4e de couverture :
"Le dessin enfantin a toujours fasciné. Depuis la fin du XIXe, il a nourri une foisonnante littérature. L’importante bibliographie sur la question a cependant trop souvent réduit le dessin d’enfant à n’être qu’une voie privilégiée d’accès à l’analyse de sa personnalité́, laissant très vite transparaître limites et dangers de ces interprétations souvent adultomorphes.
Philippe Greig pose dans cet ouvrage un regard renouvelé sur le dessin de l’enfant, croisant les points de vues développementaux, sociologiques, pédagogiques et esthétiques. Il s’intéresse tout particulièrement à l’émergence du langage graphique tout au long de la maturation physique et psychique des petits d’Homme, révélant les richesses et les processus méconnus de la créativité de l’enfant.
En s’appuyant sur des illustrations cliniques, issues de son expérience de psychiatre-psychanalyste, il permet au lecteur d’assister à cette élaboration psychique des représentations, de s’émerveiller pour autant d’inventions mais aussi de s’inquiéter pour le retard, la pauvreté ou le blocage de cette activité graphique chez des enfants en panne du côté des acquisitions ou victimes de traumatismes graves. Il pose ainsi des questions essentielles sur les processus créatif, langagier et thérapeutique mis à l’œuvre dans et par le dessin chez l’enfant." |
Note de contenu : |
Sommaire :
INTRODUCTION................................................................................................ 9
1. ÉTAPES DE L’ENFANCE ET PLACE DU DESSIN....... 11
La période sensori-motrice et la trace .............................. 12
La troisième année.................................................................................. 12
De 3 à 6 ans, le trajet oedipien................................................. 13
La grande enfance, avec la « grande école »............... 16
2. LE TEMPS DU GRIBOUILLAGE,
L’IDENTITÉ QUI NOUS VIENT DU CORPS................... 19
L’empreinte des gribouillis primitifs .................................. 19
La projection de l’axe du corps................................................ 22
La fermeture du rond et de la main................................... 23
3. LA FIGURE-TÊTARD :
NAISSANCE DU LANGAGE GRAPHIQUE.......................... 25
L’émergence d’un langage............................................................... 25
Figure rayonnante et figure contenante......................... 26
L’accès à la figure-têtard.................................................................... 27
Les deux yeux et l’anthropomorphisme......................... 29
Indifférence à la ressemblance réaliste ............................. 32
Une représentation essentiellement psychique ...... 33
La projection d’une introjection............................................. 35
Le passage du jeu au symbole.................................................... 37
Graphèmes primordiaux : expérience psychique.... 40
4. S’ÉMERVEILLER OU S’INQUIÉTER
À L’ÂGE DU TÊTARD.............................................................................. 43
S’émerveiller de la précocité et de la fantaisie ........ 43
Rester attentif au retard possible............................................ 48
L’accès à la représentation reste l’enjeu........................... 54
Deux mois dans l’activité graphique de Laure....... 55
La richesse de l’invention précoce
reste méconnue........................................................................................... 62
5. LA RÉVOLUTION DE LA REPRÉSENTATION
AVEC TÊTE/CORPS ................................................................................... 67
L’étonnant clivage entre la tête et le corps…........... 67
… et le nécessaire maintien de l’unité............................. 72
L’étape intermédiaire du têtard verticalisé................... 74
Quelques images atypiques…................................................... 76
… marques de créativité et de la crise oedipienne 78
6. UN ÉTONNANT PARTAGE DES FORMES....................... 83
Le mystère de la maison................................................................... 84
Caractères de l’animal......................................................................... 88
Filiation des graphèmes..................................................................... 90
Une véritable syntaxe symbolique ........................................ 91
7. RÉUSSITES OU ÉCHECS DE LA COMPLEXITÉ......... 93
La forme rapportée se répète ...................................................... 93
La forme incluse se développe................................................... 94
Régressions ou maladresses inéluctables........................ 98
La créativité à travers les petits échecs............................. 100
8. PROGRESSION SIMULTANÉE DE L’ÉCRITURE
ET DU DESSIN............................................................................................... 103
Une intrication profonde................................................................ 103
Idéogrammes….......................................................................................... 106
Tracés du monde et tracé des mots..................................... 109
9. « SIMPLE RETARD » OU PROBLÈME GRAVE ? ......... 111
Simple retard pour Rémi................................................................. 111
Blocage du langage et de la représentation................ 116
Autisme et troubles envahissants
du développement................................................................................... 120
Ambre et les personnages ouverts ......................................... 121
Jordan et les visages vides................................................................ 123
Chelhanne et les personnages éclatés................................ 124
10. LE BLOCAGE DES ACQUISITIONS ÉCLAIRÉ
PAR LES DESSINS DE L’ENFANT............................................ 127
De quoi « retard » est-il le nom ? .......................................... 127
Blocage au stade du têtard............................................................. 129
Une pauvreté plus caractéristique que le retard.... 134
Une logique de copiage et de « faux self »................... 136
Un chemin vers l’illettrisme......................................................... 138
11. L’ÂGE D’OR DU DESSIN DE L’ENFANT....................... 139
Le schéma corporel complet........................................................ 139
Couple différencié et royal............................................................ 141
L’espace à trois bandes........................................................................ 142
Rabattements et transparences.................................................. 144
Le visible et le caché, ou les tracés
avec arrêt-reprise........................................................................................ 148
Cinq étapes formant une grille de référence ............ 149
L’absurdité de forcer les étapes.................................................. 152
12. LE GOÛT DU BEAU, L’EXPRESSION DE SOI,
ET LA QUESTION DE L’ART....................................................... 155
De pleines pages coloriées abstraitement
par pur plaisir ............................................................................................... 155
Le processus de créativité primaire...................................... 162
Un enchaînement symbolique impressionnant .... 168
13. LE TOURNANT DE LA GRANDE ENFANCE............. 173
Des dessins différents
et beaucoup moins nombreux................................................... 173
L’investissement de la fiction...................................................... 177
L’exploration de la troisième dimension....................... 178
Articuler l’attachement avec la pulsion........................... 183
Progrès de l’enfant et dépérissement
de son dessin.................................................................................................. 185
14. TRAUMATISMES GRAVES :
L’APPORT DU DESSIN....................................................................... 187
Des dessins extrêmement variés .............................................. 187
Abus sexuels précoces et graves................................................ 188
Le feu dans les dessins de David............................................ 199
Une explosion de gribouillage................................................... 204
L’extrême pauvreté et le silence................................................ 206
Carences et débordements............................................................. 208
Situations de maltraitance grave............................................. 213
Dans l’attente d’une intervention chirurgicale
à 7 ans.................................................................................................................... 220
Serge Baqué et les rescapés du Rwanda.......................... 221
À quoi sert de parler, de dessiner ? ...................................... 229
EN CONCLUSION.............................................................................................. 233
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................... 237 |
Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20116 |
Le dessin de l'enfant : jeu, langage, thérapie [texte imprimé] / Philippe Greig, Auteur . - Toulouse : Erès, DL 2016 . - 1 vol. (248 p.) : ill., couv. ill. en coul. ; 20 cm. - ( 1001 et +) . ISBN : 978-2-7492-5207-0 : 15 EUR Langues : Français ( fre)
Sujets : |
créativité ; dessin d'enfant ; développement de l'enfant ; langage graphique ; traumatisme psychique
|
Résumé : |
4e de couverture :
"Le dessin enfantin a toujours fasciné. Depuis la fin du XIXe, il a nourri une foisonnante littérature. L’importante bibliographie sur la question a cependant trop souvent réduit le dessin d’enfant à n’être qu’une voie privilégiée d’accès à l’analyse de sa personnalité́, laissant très vite transparaître limites et dangers de ces interprétations souvent adultomorphes.
Philippe Greig pose dans cet ouvrage un regard renouvelé sur le dessin de l’enfant, croisant les points de vues développementaux, sociologiques, pédagogiques et esthétiques. Il s’intéresse tout particulièrement à l’émergence du langage graphique tout au long de la maturation physique et psychique des petits d’Homme, révélant les richesses et les processus méconnus de la créativité de l’enfant.
En s’appuyant sur des illustrations cliniques, issues de son expérience de psychiatre-psychanalyste, il permet au lecteur d’assister à cette élaboration psychique des représentations, de s’émerveiller pour autant d’inventions mais aussi de s’inquiéter pour le retard, la pauvreté ou le blocage de cette activité graphique chez des enfants en panne du côté des acquisitions ou victimes de traumatismes graves. Il pose ainsi des questions essentielles sur les processus créatif, langagier et thérapeutique mis à l’œuvre dans et par le dessin chez l’enfant." |
Note de contenu : |
Sommaire :
INTRODUCTION................................................................................................ 9
1. ÉTAPES DE L’ENFANCE ET PLACE DU DESSIN....... 11
La période sensori-motrice et la trace .............................. 12
La troisième année.................................................................................. 12
De 3 à 6 ans, le trajet oedipien................................................. 13
La grande enfance, avec la « grande école »............... 16
2. LE TEMPS DU GRIBOUILLAGE,
L’IDENTITÉ QUI NOUS VIENT DU CORPS................... 19
L’empreinte des gribouillis primitifs .................................. 19
La projection de l’axe du corps................................................ 22
La fermeture du rond et de la main................................... 23
3. LA FIGURE-TÊTARD :
NAISSANCE DU LANGAGE GRAPHIQUE.......................... 25
L’émergence d’un langage............................................................... 25
Figure rayonnante et figure contenante......................... 26
L’accès à la figure-têtard.................................................................... 27
Les deux yeux et l’anthropomorphisme......................... 29
Indifférence à la ressemblance réaliste ............................. 32
Une représentation essentiellement psychique ...... 33
La projection d’une introjection............................................. 35
Le passage du jeu au symbole.................................................... 37
Graphèmes primordiaux : expérience psychique.... 40
4. S’ÉMERVEILLER OU S’INQUIÉTER
À L’ÂGE DU TÊTARD.............................................................................. 43
S’émerveiller de la précocité et de la fantaisie ........ 43
Rester attentif au retard possible............................................ 48
L’accès à la représentation reste l’enjeu........................... 54
Deux mois dans l’activité graphique de Laure....... 55
La richesse de l’invention précoce
reste méconnue........................................................................................... 62
5. LA RÉVOLUTION DE LA REPRÉSENTATION
AVEC TÊTE/CORPS ................................................................................... 67
L’étonnant clivage entre la tête et le corps…........... 67
… et le nécessaire maintien de l’unité............................. 72
L’étape intermédiaire du têtard verticalisé................... 74
Quelques images atypiques…................................................... 76
… marques de créativité et de la crise oedipienne 78
6. UN ÉTONNANT PARTAGE DES FORMES....................... 83
Le mystère de la maison................................................................... 84
Caractères de l’animal......................................................................... 88
Filiation des graphèmes..................................................................... 90
Une véritable syntaxe symbolique ........................................ 91
7. RÉUSSITES OU ÉCHECS DE LA COMPLEXITÉ......... 93
La forme rapportée se répète ...................................................... 93
La forme incluse se développe................................................... 94
Régressions ou maladresses inéluctables........................ 98
La créativité à travers les petits échecs............................. 100
8. PROGRESSION SIMULTANÉE DE L’ÉCRITURE
ET DU DESSIN............................................................................................... 103
Une intrication profonde................................................................ 103
Idéogrammes….......................................................................................... 106
Tracés du monde et tracé des mots..................................... 109
9. « SIMPLE RETARD » OU PROBLÈME GRAVE ? ......... 111
Simple retard pour Rémi................................................................. 111
Blocage du langage et de la représentation................ 116
Autisme et troubles envahissants
du développement................................................................................... 120
Ambre et les personnages ouverts ......................................... 121
Jordan et les visages vides................................................................ 123
Chelhanne et les personnages éclatés................................ 124
10. LE BLOCAGE DES ACQUISITIONS ÉCLAIRÉ
PAR LES DESSINS DE L’ENFANT............................................ 127
De quoi « retard » est-il le nom ? .......................................... 127
Blocage au stade du têtard............................................................. 129
Une pauvreté plus caractéristique que le retard.... 134
Une logique de copiage et de « faux self »................... 136
Un chemin vers l’illettrisme......................................................... 138
11. L’ÂGE D’OR DU DESSIN DE L’ENFANT....................... 139
Le schéma corporel complet........................................................ 139
Couple différencié et royal............................................................ 141
L’espace à trois bandes........................................................................ 142
Rabattements et transparences.................................................. 144
Le visible et le caché, ou les tracés
avec arrêt-reprise........................................................................................ 148
Cinq étapes formant une grille de référence ............ 149
L’absurdité de forcer les étapes.................................................. 152
12. LE GOÛT DU BEAU, L’EXPRESSION DE SOI,
ET LA QUESTION DE L’ART....................................................... 155
De pleines pages coloriées abstraitement
par pur plaisir ............................................................................................... 155
Le processus de créativité primaire...................................... 162
Un enchaînement symbolique impressionnant .... 168
13. LE TOURNANT DE LA GRANDE ENFANCE............. 173
Des dessins différents
et beaucoup moins nombreux................................................... 173
L’investissement de la fiction...................................................... 177
L’exploration de la troisième dimension....................... 178
Articuler l’attachement avec la pulsion........................... 183
Progrès de l’enfant et dépérissement
de son dessin.................................................................................................. 185
14. TRAUMATISMES GRAVES :
L’APPORT DU DESSIN....................................................................... 187
Des dessins extrêmement variés .............................................. 187
Abus sexuels précoces et graves................................................ 188
Le feu dans les dessins de David............................................ 199
Une explosion de gribouillage................................................... 204
L’extrême pauvreté et le silence................................................ 206
Carences et débordements............................................................. 208
Situations de maltraitance grave............................................. 213
Dans l’attente d’une intervention chirurgicale
à 7 ans.................................................................................................................... 220
Serge Baqué et les rescapés du Rwanda.......................... 221
À quoi sert de parler, de dessiner ? ...................................... 229
EN CONCLUSION.............................................................................................. 233
BIBLIOGRAPHIE................................................................................................... 237 |
Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20116 |
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