Titre : |
Quand les dettes s'accumulent : sortir la t^te de l'eau |
Type de document : |
texte imprimé |
Editeur : |
Bruxelles : Question Santé. Service d'Education Permanente |
Année de publication : |
DL 2020 |
Collection : |
Exclusion, Inclusion |
Langues : |
Français (fre) |
Sujets : |
Dette ; médiation de dettes ; Surendettement des Ménages
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Résumé : |
source de l'éditeur :
"Dans sa nouvelle brochure intitulée : « Quand les dettes s’accumulent : sortir la tête de l’eau », l’asbl Question Santé interpelle sur le phénomène de surendettement.
On parle de surendettement lorsque les personnes éprouvent de graves difficultés financières et ne peuvent plus, avec leurs revenus, faire face à toutes leurs dettes et ce, de manière durable. En Belgique, depuis l’an 2000, le taux d’endettement des Belges a sensiblement augmenté (de 40% du PIB en 2000 à 60% du PIB en 2019) et dépasse aujourd’hui la moyenne européenne. Il faut dire qu’aujourd’hui, 2/3 des Belges en âge d’emprunter ont au moins un crédit à leur actif.
Par conséquent, on imagine bien souvent les personnes surendettées comme dispendieuses, achetant à tort et à travers : ce qu’elles ne peuvent acheter en espèces, elles l’obtiendraient à crédit. Pourtant, contrairement à ce qui est parfois mis en avant, le surendettement n’est pas toujours lié à des crédits souscrits de manière inconsidérée. Les dettes représentent souvent des factures de loyer, d’énergie et d’eau, de soins de santé impayées faute de moyens suffisants. La principale cause de surendettement est à chercher dans les accidents de la vie tels qu’une maladie, une séparation ou, plus récemment, une crise sanitaire et économique qui entraîne une perte d’emploi et/ou une diminution des revenus.
Le problème, c’est que la société stigmatise ceux qui possèdent peu. La reconnaissance sociale passe par l’accumulation de biens matériels. Si on ne peut pas suivre, on n’est plus dans le coup, on est inférieur aux autres, on gère mal son argent… C’est ainsi que, malgré qu’ils ne soient en rien responsables de leur situation, ceux qui ont des difficultés financières sur le long terme finissent par éprouver plusieurs sentiments tels que : le déni, la culpabilité, la honte ou encore la perte d’estime de soi. S’en suit une forme de tabou.
Pourtant, la meilleure chose à faire pour s’en sortir rapidement est justement d’en parler et de demander de l’aide. Comme le rappelle la brochure de Question Santé, des services de médiation de dettes sont là pour dégager des solutions. Il existe également une procédure judiciaire pour les cas de surendettement important. En Wallonie, les services de médiation de dettes ont développé un autre type d’aide : les GAPS ou groupes d’appui de prévention du surendettement. L’idée est de permettre de se réunir de manière conviviale et non stigmatisante autour de ses thématiques en compagnie d’experts et de travailleurs sociaux impliqués dans la médiation de dettes.
À travers la brochure « Quand les dettes s’accumulent : sortir la tête de l’eau », l’asbl Question Santé s’interroge à travers différents témoignages : dans la société de consommation qui est la nôtre, ne pas posséder ou pas assez, n’est-ce pas socialement stigmatisant ? Peut-on se prémunir des aléas de la vie ? Comment survivre à la crise économique qui suivra la crise sanitaire ? La brochure invite par ailleurs la société à stopper les préjugés sur les personnes surendettées et appelle les citoyens en difficultés financières à ne pas rester seuls. " |
Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21250 |
Quand les dettes s'accumulent : sortir la t^te de l'eau [texte imprimé] . - Bruxelles : Question Santé. Service d'Education Permanente, DL 2020. - ( Exclusion, Inclusion) . Langues : Français ( fre)
Sujets : |
Dette ; médiation de dettes ; Surendettement des Ménages
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Résumé : |
source de l'éditeur :
"Dans sa nouvelle brochure intitulée : « Quand les dettes s’accumulent : sortir la tête de l’eau », l’asbl Question Santé interpelle sur le phénomène de surendettement.
On parle de surendettement lorsque les personnes éprouvent de graves difficultés financières et ne peuvent plus, avec leurs revenus, faire face à toutes leurs dettes et ce, de manière durable. En Belgique, depuis l’an 2000, le taux d’endettement des Belges a sensiblement augmenté (de 40% du PIB en 2000 à 60% du PIB en 2019) et dépasse aujourd’hui la moyenne européenne. Il faut dire qu’aujourd’hui, 2/3 des Belges en âge d’emprunter ont au moins un crédit à leur actif.
Par conséquent, on imagine bien souvent les personnes surendettées comme dispendieuses, achetant à tort et à travers : ce qu’elles ne peuvent acheter en espèces, elles l’obtiendraient à crédit. Pourtant, contrairement à ce qui est parfois mis en avant, le surendettement n’est pas toujours lié à des crédits souscrits de manière inconsidérée. Les dettes représentent souvent des factures de loyer, d’énergie et d’eau, de soins de santé impayées faute de moyens suffisants. La principale cause de surendettement est à chercher dans les accidents de la vie tels qu’une maladie, une séparation ou, plus récemment, une crise sanitaire et économique qui entraîne une perte d’emploi et/ou une diminution des revenus.
Le problème, c’est que la société stigmatise ceux qui possèdent peu. La reconnaissance sociale passe par l’accumulation de biens matériels. Si on ne peut pas suivre, on n’est plus dans le coup, on est inférieur aux autres, on gère mal son argent… C’est ainsi que, malgré qu’ils ne soient en rien responsables de leur situation, ceux qui ont des difficultés financières sur le long terme finissent par éprouver plusieurs sentiments tels que : le déni, la culpabilité, la honte ou encore la perte d’estime de soi. S’en suit une forme de tabou.
Pourtant, la meilleure chose à faire pour s’en sortir rapidement est justement d’en parler et de demander de l’aide. Comme le rappelle la brochure de Question Santé, des services de médiation de dettes sont là pour dégager des solutions. Il existe également une procédure judiciaire pour les cas de surendettement important. En Wallonie, les services de médiation de dettes ont développé un autre type d’aide : les GAPS ou groupes d’appui de prévention du surendettement. L’idée est de permettre de se réunir de manière conviviale et non stigmatisante autour de ses thématiques en compagnie d’experts et de travailleurs sociaux impliqués dans la médiation de dettes.
À travers la brochure « Quand les dettes s’accumulent : sortir la tête de l’eau », l’asbl Question Santé s’interroge à travers différents témoignages : dans la société de consommation qui est la nôtre, ne pas posséder ou pas assez, n’est-ce pas socialement stigmatisant ? Peut-on se prémunir des aléas de la vie ? Comment survivre à la crise économique qui suivra la crise sanitaire ? La brochure invite par ailleurs la société à stopper les préjugés sur les personnes surendettées et appelle les citoyens en difficultés financières à ne pas rester seuls. " |
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