Centre
Bruxellois de
Documentation
Pédagogique

[article] 
inL'Histoire > n°505 (mars 2023) . - p. 68/73

Titre :	Des juifs et des arbres
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Jean-Christophe Attias, Auteur
Année de publication :	2023
Article en page(s) :	p. 68/73
Langues :	Français (fre)
Sujets :	environnement ; Judaïsme ; nature
Résumé :	"Les Juifs auraient-ils un problème avec la nature ? Ne l'auraient-ils retrouvée qu'avec l'émergence du sionisme et le retour à la « terre » qu'il a prôné ? Une plongée dans l'histoire longue oblige à nuancer ce tableau. Tout a commencé dans un Jardin, avec cet arbre de la connaissance du bien et du mal que Dieu a interdit à Adam de consommer, mais dont Ève, séduite par le serpent, et Adam, convaincu par Ève, ont mangé tout de même1. Et tout finira sous un arbre, aux jours du Messie, temps de paix universelle et de triomphe du bien, quand « chacun demeurera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne vienne l'inquiéter »2. Entre ce commencement imaginaire et cette fin qui ne l'est pas moins, il y a l'histoire. Celle des Juifs. Une histoire sans jardin et sans arbres ? C'est du moins ce que croient encore certains esprits mal informés. Il y aurait eu, entre les Juifs et la nature, comme un divorce. Ce divorce, R. Jacob, au IIe siècle, semble le confirmer, et le recommander : « Celui qui s'en va en chemin, méditant la Loi, et interrompt son étude pour dire : "Que cet arbre est beau ! et que ce champ est beau !", on le lui compte comme s'il avait ..."
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[article] Des juifs et des arbres [texte imprimé] / Jean-Christophe Attias, Auteur . - 2023 . - p. 68/73.
Langues : Français (fre)
in L'Histoire > n°505 (mars 2023) . - p. 68/73

Sujets :	environnement ; Judaïsme ; nature
Résumé :	"Les Juifs auraient-ils un problème avec la nature ? Ne l'auraient-ils retrouvée qu'avec l'émergence du sionisme et le retour à la « terre » qu'il a prôné ? Une plongée dans l'histoire longue oblige à nuancer ce tableau. Tout a commencé dans un Jardin, avec cet arbre de la connaissance du bien et du mal que Dieu a interdit à Adam de consommer, mais dont Ève, séduite par le serpent, et Adam, convaincu par Ève, ont mangé tout de même1. Et tout finira sous un arbre, aux jours du Messie, temps de paix universelle et de triomphe du bien, quand « chacun demeurera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne vienne l'inquiéter »2. Entre ce commencement imaginaire et cette fin qui ne l'est pas moins, il y a l'histoire. Celle des Juifs. Une histoire sans jardin et sans arbres ? C'est du moins ce que croient encore certains esprits mal informés. Il y aurait eu, entre les Juifs et la nature, comme un divorce. Ce divorce, R. Jacob, au IIe siècle, semble le confirmer, et le recommander : « Celui qui s'en va en chemin, méditant la Loi, et interrompt son étude pour dire : "Que cet arbre est beau ! et que ce champ est beau !", on le lui compte comme s'il avait ..."
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