[article]
Titre : |
Le dialogue entre l’Union européenne et les organisations religieuses et philosophiques |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Déborah Pimpurniaux, Auteur |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 5/46 |
Langues : |
Français (fre) |
Sujets : |
dialogue ; Organisation Religieuse ; Union européenne
|
Résumé : |
"Depuis 2009, l’article 17 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) consacre en droit européen l’existence d’un dialogue entre l’Union européenne et les représentants des organisations religieuses et philosophiques non confessionnelles. C’est là l’aboutissement d’un processus initié par le président de la Commission européenne Jacques Delors dans les années 1990, dans le cadre de son initiative « Une âme pour l’Europe ».
L’adoption de cet article 17 s’est déroulée dans le contexte d’un débat animé et parfois virulent sur le rôle qu’il convenait de donner – ou non – aux organisations religieuses dans l’élaboration des politiques européennes. En effet, c’est prioritairement avec les représentants des religions que les institutions européennes avaient entamé un dialogue, ce qui avait suscité l’opposition des mouvements philosophiques non confessionnels. Ces derniers ont mis sur pied une institution pour les représenter auprès de l’Union européenne, la Fédération humaniste européenne (FHE), et ont obtenu que le dialogue soit réorganisé sur de nouvelles bases.
Ce Courrier hebdomadaire revient sur le contexte de l’adoption de l’article 17 du TFUE et, en particulier, sur les controverses ayant préalablement entouré le préambule proposé pour le projet de Constitution pour l’Europe. Il expose la façon dont le dialogue a été installé avant et, surtout, après l’adoption des lignes directrices pour la mise en œuvre du dialogue consécutivement à la plainte déposée par la FHE. Il présente successivement les acteurs en présence puis les thématiques abordées dans le cadre de ce dialogue avec les organisations convictionnelles." |
Note de contenu : |
Sommaire :
Introduction
1. L’institutionnalisation du dialogue
1.1. Aux origines du débat
1.2. L’initiative « Une âme pour l’Europe »
1.3. Le débat autour du préambule du projet de Constitution pour l’Europe
1.4. Le Traité de Lisbonne
2. La mise en œuvre du dialogue avec les organisations convictionnelles
2.1. La plainte de la FHE à l’encontre de la Commission européenne
2.2. Les lignes directrices
2.3. La mise en application des lignes directrices
2.4. Un désintérêt croissant des institutions européennes envers le dialogue ?
3. Les acteurs du dialogue
3.1. La Commission européenne
3.2. Les interlocuteurs de l’Union européenne
4. Les thématiques abordées
4.1. L’antériorité des relations avec l’Église catholique (1982-1989)
4.2. L’ère Delors : le dialogue comme instrument stratégique de la construction européenne (1989-1995)
4.3. L’ère Santer : la mutation du dialogue à l’aune de la polarisation de la société mondiale
4.4. L’ère Prodi : le désintérêt de l’Union européenne pour le dialogue et son effacement des débats
4.5. Les ères Barroso et Juncker : une institutionnalisation du dialogue qui ne fige pas son évolution
Conclusion |
Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21285 |
in Courrier Hebdomadaire > n°2479 (2020) . - p. 5/46
[article] Le dialogue entre l’Union européenne et les organisations religieuses et philosophiques [texte imprimé] / Déborah Pimpurniaux, Auteur . - 2021 . - p. 5/46. Langues : Français ( fre) in Courrier Hebdomadaire > n°2479 (2020) . - p. 5/46
Sujets : |
dialogue ; Organisation Religieuse ; Union européenne
|
Résumé : |
"Depuis 2009, l’article 17 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) consacre en droit européen l’existence d’un dialogue entre l’Union européenne et les représentants des organisations religieuses et philosophiques non confessionnelles. C’est là l’aboutissement d’un processus initié par le président de la Commission européenne Jacques Delors dans les années 1990, dans le cadre de son initiative « Une âme pour l’Europe ».
L’adoption de cet article 17 s’est déroulée dans le contexte d’un débat animé et parfois virulent sur le rôle qu’il convenait de donner – ou non – aux organisations religieuses dans l’élaboration des politiques européennes. En effet, c’est prioritairement avec les représentants des religions que les institutions européennes avaient entamé un dialogue, ce qui avait suscité l’opposition des mouvements philosophiques non confessionnels. Ces derniers ont mis sur pied une institution pour les représenter auprès de l’Union européenne, la Fédération humaniste européenne (FHE), et ont obtenu que le dialogue soit réorganisé sur de nouvelles bases.
Ce Courrier hebdomadaire revient sur le contexte de l’adoption de l’article 17 du TFUE et, en particulier, sur les controverses ayant préalablement entouré le préambule proposé pour le projet de Constitution pour l’Europe. Il expose la façon dont le dialogue a été installé avant et, surtout, après l’adoption des lignes directrices pour la mise en œuvre du dialogue consécutivement à la plainte déposée par la FHE. Il présente successivement les acteurs en présence puis les thématiques abordées dans le cadre de ce dialogue avec les organisations convictionnelles." |
Note de contenu : |
Sommaire :
Introduction
1. L’institutionnalisation du dialogue
1.1. Aux origines du débat
1.2. L’initiative « Une âme pour l’Europe »
1.3. Le débat autour du préambule du projet de Constitution pour l’Europe
1.4. Le Traité de Lisbonne
2. La mise en œuvre du dialogue avec les organisations convictionnelles
2.1. La plainte de la FHE à l’encontre de la Commission européenne
2.2. Les lignes directrices
2.3. La mise en application des lignes directrices
2.4. Un désintérêt croissant des institutions européennes envers le dialogue ?
3. Les acteurs du dialogue
3.1. La Commission européenne
3.2. Les interlocuteurs de l’Union européenne
4. Les thématiques abordées
4.1. L’antériorité des relations avec l’Église catholique (1982-1989)
4.2. L’ère Delors : le dialogue comme instrument stratégique de la construction européenne (1989-1995)
4.3. L’ère Santer : la mutation du dialogue à l’aune de la polarisation de la société mondiale
4.4. L’ère Prodi : le désintérêt de l’Union européenne pour le dialogue et son effacement des débats
4.5. Les ères Barroso et Juncker : une institutionnalisation du dialogue qui ne fige pas son évolution
Conclusion |
Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21285 |
|