Centre
Bruxellois de
Documentation
Pédagogique
Détail d'une collection
|
Documents disponibles dans la collection (7)
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
Les ateliers de la domination scolaire / Stéphane Vaquero
Titre : Les ateliers de la domination scolaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Stéphane Vaquero, Auteur Editeur : Paris : la Dispute Année de publication : DL 2022 Collection : L'Enjeu scolaire Importance : 1 vol. (272 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 20 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84303-327-8 Langues : Français (fre) Sujets : Autonomie ; Innovation dans l'Enseignement ; sociologie de l'éducation Index. décimale : 7301 Pédagogies expérimentales, pratiques pédagogiques innovantes Résumé : Présentation de l'éditeur :
"Stéphane Vaquero interroge les effets des dispositifs par ateliers interdisciplinaires qui se développent depuis une vingtaine d’années au collège et au lycée, à l’image des Travaux personnels encadrés (TPE). Le recours aux thématiques concrètes et quotidiennes permet-il de réduire les inégalités scolaires et sociales ? L’ouvrage montre que les élèves et enseignants y forgent un type spécifique de discours sur le monde quotidien, sur les références populaires et juvéniles. Il démontre comment la mise en forme scolaire de l’éclectisme culturel ou de la parole critique peut, paradoxalement, nourrir les formes contemporaines de domination scolaire, culturelle et sociale."Note de contenu : Sommaire :
P. 7. Introduction
P. 19. Chapitre 1. L'histoire ambivalente des dispositifs horizontaux
P. 51. Chapitre 2. Les dispositifs horizontaux réduisent-ils les inégalités ? Le cas des TPE au lycée Léon Blum
P. 77. Chapitre 3. "On n'est pas dupes !" Critiquer les dispositifs... mais les mettre en oeuvre
P. 117. Chapitre 4. Constitution des groupes et choix des sujets : autonomie ou apprentissage de la concurrence ?
P. 157. Chapitre 5. Apprendre à avoir raison sans démontrer
P. 191. Chapitre 6. Le style et l'éclectisme culturel en TPE
P. 227. Chapitre 7. Usages de la critique et résistances d'élèves
P. 257. ConclusionPublic cible : Secondaire Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22220 Les ateliers de la domination scolaire [texte imprimé] / Stéphane Vaquero, Auteur . - Paris : la Dispute, DL 2022 . - 1 vol. (272 p.) : couv. ill. en coul. ; 20 cm. - (L'Enjeu scolaire) .
ISBN : 978-2-84303-327-8
Langues : Français (fre)
Sujets : Autonomie ; Innovation dans l'Enseignement ; sociologie de l'éducation Index. décimale : 7301 Pédagogies expérimentales, pratiques pédagogiques innovantes Résumé : Présentation de l'éditeur :
"Stéphane Vaquero interroge les effets des dispositifs par ateliers interdisciplinaires qui se développent depuis une vingtaine d’années au collège et au lycée, à l’image des Travaux personnels encadrés (TPE). Le recours aux thématiques concrètes et quotidiennes permet-il de réduire les inégalités scolaires et sociales ? L’ouvrage montre que les élèves et enseignants y forgent un type spécifique de discours sur le monde quotidien, sur les références populaires et juvéniles. Il démontre comment la mise en forme scolaire de l’éclectisme culturel ou de la parole critique peut, paradoxalement, nourrir les formes contemporaines de domination scolaire, culturelle et sociale."Note de contenu : Sommaire :
P. 7. Introduction
P. 19. Chapitre 1. L'histoire ambivalente des dispositifs horizontaux
P. 51. Chapitre 2. Les dispositifs horizontaux réduisent-ils les inégalités ? Le cas des TPE au lycée Léon Blum
P. 77. Chapitre 3. "On n'est pas dupes !" Critiquer les dispositifs... mais les mettre en oeuvre
P. 117. Chapitre 4. Constitution des groupes et choix des sujets : autonomie ou apprentissage de la concurrence ?
P. 157. Chapitre 5. Apprendre à avoir raison sans démontrer
P. 191. Chapitre 6. Le style et l'éclectisme culturel en TPE
P. 227. Chapitre 7. Usages de la critique et résistances d'élèves
P. 257. ConclusionPublic cible : Secondaire Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22220 Exemplaires (1)
Cote Code-barres Support Section Disponibilité 7301VAQ2105A 174285 Livre ESPACE 1 Disponible Les faces cachées de la langue scolaire / Anne-Sophie Romainville
Titre : Les faces cachées de la langue scolaire : transmission de la culture écrite et inégalités sociales Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne-Sophie Romainville, Auteur Editeur : Paris : la Dispute Année de publication : DL 2019 Collection : L'Enjeu scolaire Importance : 1 vol. (197 p.) Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84303-297-4 Note générale : Notes bibliogr. Langues : Français (fre) Sujets : Consigne Verbale ; culture écrite ; Démocratisation de l'enseignement ; inégalité culturelle ; inégalité sociale ; Inégalités Scolaires ; langage ; langue scolaire ; métalangage ; Sociolinguistique ; transmission culturelle Mots-clés : compétence métalangagière discrimination linguistique Index. décimale : 9351 Démocratisation de l’enseignement - Accès à l'enseignement Résumé : 4e de couverture :
Le développement historique de la culture écrite a favorisé l'émergence d'une posture lettrée d'analyse réflexive des textes. Pour assurer aujourd'hui leur réussite scolaire, les élèves doivent parvenir à adopter à leur tour cette même posture métalangagière à l'égard des énoncés qu'ils ont à déchiffrer ou à rédiger. S'inscrivant dans la lignée des travaux de Jack Goody et de Bernard Lahire, la recherche d'Anne-Sophie Romainville interroge le développement des compétences métalangagières, et particulièrement métadiscursives, chez des élèves de l'enseignement secondaire engagés dans différents types de parcours scolaires. L'ampleur et la rigueur de la collecte des données réalisée permet à l'auteure de montrer combien la formation des compétences méta-langagières est l'objet de soins attentifs dans les établissements et les classes où se concentrent les "héritiers", alors qu'elle apparaît négligée dans les autres, où l'on permet aux élèves, au nom d'un enseignement "adapté", d'échapper à ses contraintes. Au plus intime des pratiques enseignantes, la démocratisation scolaire apparaît ainsi suspendue à la rupture avec la norme du donner moins à ceux qui ont moins, au profit d'une pédagogie de l'exigence intellectuelle pour tous.Public cible : Secondaire Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20999 Les faces cachées de la langue scolaire : transmission de la culture écrite et inégalités sociales [texte imprimé] / Anne-Sophie Romainville, Auteur . - Paris : la Dispute, DL 2019 . - 1 vol. (197 p.) ; 23 cm. - (L'Enjeu scolaire) .
ISBN : 978-2-84303-297-4
Notes bibliogr.
Langues : Français (fre)
Sujets : Consigne Verbale ; culture écrite ; Démocratisation de l'enseignement ; inégalité culturelle ; inégalité sociale ; Inégalités Scolaires ; langage ; langue scolaire ; métalangage ; Sociolinguistique ; transmission culturelle Mots-clés : compétence métalangagière discrimination linguistique Index. décimale : 9351 Démocratisation de l’enseignement - Accès à l'enseignement Résumé : 4e de couverture :
Le développement historique de la culture écrite a favorisé l'émergence d'une posture lettrée d'analyse réflexive des textes. Pour assurer aujourd'hui leur réussite scolaire, les élèves doivent parvenir à adopter à leur tour cette même posture métalangagière à l'égard des énoncés qu'ils ont à déchiffrer ou à rédiger. S'inscrivant dans la lignée des travaux de Jack Goody et de Bernard Lahire, la recherche d'Anne-Sophie Romainville interroge le développement des compétences métalangagières, et particulièrement métadiscursives, chez des élèves de l'enseignement secondaire engagés dans différents types de parcours scolaires. L'ampleur et la rigueur de la collecte des données réalisée permet à l'auteure de montrer combien la formation des compétences méta-langagières est l'objet de soins attentifs dans les établissements et les classes où se concentrent les "héritiers", alors qu'elle apparaît négligée dans les autres, où l'on permet aux élèves, au nom d'un enseignement "adapté", d'échapper à ses contraintes. Au plus intime des pratiques enseignantes, la démocratisation scolaire apparaît ainsi suspendue à la rupture avec la norme du donner moins à ceux qui ont moins, au profit d'une pédagogie de l'exigence intellectuelle pour tous.Public cible : Secondaire Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20999 Exemplaires (1)
Cote Code-barres Support Section Disponibilité 9330ROM0109F 168373 Livre ESPACE 1 Disponible L’école des incapables ? / Mathias Millet
Titre : L’école des incapables ? : la maternelle, un apprentissage de la domination Type de document : texte imprimé Auteurs : Mathias Millet, Auteur ; Jean-Claude Croizet, Auteur Editeur : Paris : la Dispute Année de publication : DL 2016 Collection : L'Enjeu scolaire Importance : 1 vol. (227 p.) Présentation : graphiques, couverture illustrée en couleurs Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84303-277-6 Note générale : Notes bibliographiques Langues : Français (fre) Sujets : Démocratisation de l'enseignement ; difficulté d'apprentissage ; difficulté scolaire ; Education Préscolaire ; inégalité sociale ; Inégalités Scolaires ; psychologie de l'apprentissage ; sociologie de l'éducation Index. décimale : 9350 [In]égalité des chances devant l’éducation - Inégalités scolaires, inégalités sociales Résumé : 4e de couverture :
Comment l'école interprète-t-elle les facilités et les difficultés d'apprentissage des élèves ? Comment cette interprétation influence-t-elle leur scolarité et l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes ? Les résultats de l'enquête -menée pendant plusieurs années dans des écoles maternelles, pour l'essentiel - présentée dans ce livre permettent de répondre à ces questions. En croisant les regards sociologique et psychosocial, Mathias Millet et Jean-Claude Croizet décortiquent le quotidien des classes et révèlent comment les difficultés cognitives, pourtant nécessaires aux apprentissages, sont transformées en un problème. Ils montrent que ces premiers apprentissages scolaires sont aussi, pour les élèves, une première confrontation aux inégalités. L'étude met en évidence les logiques quotidiennes d'une violence symbolique par laquelle élèves comme enseignants se persuadent que les verdicts scolaires disent la valeur des individus. Elle montre comment ces élèves et ces enseignants développent, dès l'école maternelle, des interprétations qui personnalisent les "échecs" ou les "réussites" et, ce faisant, les détournent des apprentissages. Cet ouvrage contribue ainsi de manière décisive à l'analyse de la manière dont l'école réduit ou augmente les inégalités sociales.Note de contenu : Sommaire :
Introduction
Chapitre premier. Comment l’école se détourne de l’enseignement
- Le « mauvais » traitement des apprentissages
- Une petite enfance entre nature et chronomètre
- Les classes pour l’inclusion scolaire et les dispositifs relais
- La stigmatisation des difficultés scolaires
Chapitre II. Comment l’école personnalise les apprentissages
- La fabrication d’élèves bien ou mal « passants »
- Le mythe du for intérieur
- Naturalisation et externalisation des difficultés scolaires
Chapitre III. Comment l’école instruit la domination culturelle
- Ethnocentrisme et jugement de classe
- Un racisme de l’intelligence… sans racistes
- La différenciation des rapides et des lents
- La socialisation au souci de soi
- L’expérience silencieuse de l’inégalité scolaire
Chapitre IV. Comment la réputation scolaire affecte apprentissages et performances
- Dévalorisation scolaire et résignation
- Échouer par peur de ne pas savoir
- Place scolaire, place parmi les pairs
Conclusion
Public cible : Maternelle Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20222 L’école des incapables ? : la maternelle, un apprentissage de la domination [texte imprimé] / Mathias Millet, Auteur ; Jean-Claude Croizet, Auteur . - Paris : la Dispute, DL 2016 . - 1 vol. (227 p.) : graphiques, couverture illustrée en couleurs ; 23 cm. - (L'Enjeu scolaire) .
ISBN : 978-2-84303-277-6
Notes bibliographiques
Langues : Français (fre)
Sujets : Démocratisation de l'enseignement ; difficulté d'apprentissage ; difficulté scolaire ; Education Préscolaire ; inégalité sociale ; Inégalités Scolaires ; psychologie de l'apprentissage ; sociologie de l'éducation Index. décimale : 9350 [In]égalité des chances devant l’éducation - Inégalités scolaires, inégalités sociales Résumé : 4e de couverture :
Comment l'école interprète-t-elle les facilités et les difficultés d'apprentissage des élèves ? Comment cette interprétation influence-t-elle leur scolarité et l'idée qu'ils se font d'eux-mêmes ? Les résultats de l'enquête -menée pendant plusieurs années dans des écoles maternelles, pour l'essentiel - présentée dans ce livre permettent de répondre à ces questions. En croisant les regards sociologique et psychosocial, Mathias Millet et Jean-Claude Croizet décortiquent le quotidien des classes et révèlent comment les difficultés cognitives, pourtant nécessaires aux apprentissages, sont transformées en un problème. Ils montrent que ces premiers apprentissages scolaires sont aussi, pour les élèves, une première confrontation aux inégalités. L'étude met en évidence les logiques quotidiennes d'une violence symbolique par laquelle élèves comme enseignants se persuadent que les verdicts scolaires disent la valeur des individus. Elle montre comment ces élèves et ces enseignants développent, dès l'école maternelle, des interprétations qui personnalisent les "échecs" ou les "réussites" et, ce faisant, les détournent des apprentissages. Cet ouvrage contribue ainsi de manière décisive à l'analyse de la manière dont l'école réduit ou augmente les inégalités sociales.Note de contenu : Sommaire :
Introduction
Chapitre premier. Comment l’école se détourne de l’enseignement
- Le « mauvais » traitement des apprentissages
- Une petite enfance entre nature et chronomètre
- Les classes pour l’inclusion scolaire et les dispositifs relais
- La stigmatisation des difficultés scolaires
Chapitre II. Comment l’école personnalise les apprentissages
- La fabrication d’élèves bien ou mal « passants »
- Le mythe du for intérieur
- Naturalisation et externalisation des difficultés scolaires
Chapitre III. Comment l’école instruit la domination culturelle
- Ethnocentrisme et jugement de classe
- Un racisme de l’intelligence… sans racistes
- La différenciation des rapides et des lents
- La socialisation au souci de soi
- L’expérience silencieuse de l’inégalité scolaire
Chapitre IV. Comment la réputation scolaire affecte apprentissages et performances
- Dévalorisation scolaire et résignation
- Échouer par peur de ne pas savoir
- Place scolaire, place parmi les pairs
Conclusion
Public cible : Maternelle Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20222 Exemplaires (1)
Cote Code-barres Support Section Disponibilité 9350MIL1205E 161973 Livre ESPACE 1 Disponible La médicalisation de l'échec scolaire / Stanislas Morel
Titre : La médicalisation de l'échec scolaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Stanislas Morel, Auteur Editeur : Paris : la Dispute Année de publication : DL 2014 Collection : L'Enjeu scolaire Importance : 1 vol. (210 p.) Présentation : graph., couv. ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84303-255-4 Prix : 20 EUR Note générale : Prix Louis Cros, Académie des sciences morales et politiques : 2015 : France Langues : Français (fre) Sujets : Echec Scolaire ; Lutte contre l'Echec Scolaire ; prévention ; trouble de l'apprentissage Index. décimale : 7640 Echec, redoublement, déperdition scolaire Résumé : extrait : "Sommes-nous tous égaux face aux apprentissages ? Pourquoi certains élèves réussissent-ils mieux que d'autres à l'école ? Pourquoi certains sont-ils «en échec» ? Voilà longtemps que ces questions sont au centre des débats sur l'éducation. Ces interrogations sont à la fois scientifiques, pédagogiques et politiques. Scientifiques, car elles sont abordées par des disciplines (sociologie, psychologie, didactique, linguistique, biologie, génétique, etc.) qui étudient les facteurs à 1 origine des différences d'apprentissage. Pédagogiques, car elles se posent également dans le cadre de la pratique de ceux qui ont pour mission de transmettre des savoirs, à commencer par les enseignants. Politiques, enfin, car, dans une société où la justice sociale est en grande partie fondée sur la méritocratie scolaire, la gestion des différences de réussite et, afortiori, des inégalités à l'école s'impose aux gouvernants comme une question incontournable. Ces registres, bien que sous-tendus par des logiques différentes, ne sont pas étanches, et les controverses scientifiques sur les inégalités de réussite scolaire se déroulent rarement à l'abri des débats brûlants suscités, dans la société, par ce «problème». Même si l'immixtion du politique ou de l'idéologique dans l'univers scientifique est parfois dénoncée par les chercheurs au nom de la nécessaire autonomie de la science, il faut reconnaître que les recherches sur les inégalités scolaires ne peuvent être entièrement dissociées des choix de société auxquels certains de leurs résultats semblent engager. Sans pour autant associer mécaniquement un type de représentations scientifiques à un type d'opinions ou d'actions pédagogiques et politiques, on peut, en effet, affirmer qu'une société où prédomine l'idée que les élèves sont «tous capables» de réussir scolairement ne fera pas les mêmes choix (dans le domaine éducatif ou ailleurs) que celle qui met l'accent sur les déterminismes génétiques ou biologiques à l'origine de la différenciation des trajectoires scolaires et, plus généralement, sociales.
Depuis les années 1960-1970, période à laquelle l'échec scolaire est devenu un problème social dont la résolution s'est imposée comme une des priorités (des gouvernements, de l'école, des métiers de l'enfance, des familles, etc.), le spectre des causes invoquées pour expliquer les ratés scolaires n'a que peu évolué : les difficultés des élèves sont immanquablement attribuées à des facteurs sociaux, pédagogiques, psychologiques, biologiques ou génétiques. Ce qui change, en revanche, d'une époque à l'autre, ce sont les rapports de force entre approches concurrentes et, par conséquent, le registre interprétatif dominant à un moment donné. Dans les années 1960-1980, en réaction à certaines thèses innéistes et héréditaristes de biologistes ou de psychologues expérimentaux dont les travaux avaient parfois une large audience, les sciences humaines et sociales étaient progressivement parvenues à convaincre une grande partie des acteurs de la communauté éducative que l'échec scolaire se construisait dans un milieu social, dans un environnement familial, dans un contexte scolaire. Les références savantes ou profanes aux dons ou aux aptitudes, loin d'avoir disparu, étaient néanmoins régulièrement dénoncées comme relevant davantage de l'idéologie que de la science et comme ne pouvant rendre compte de la majorité des cas d'échec scolaire. "Note de contenu : sommaire :
1. Analyser la médicalisation
Médicalisation
Une approche constructiviste et critique
Une mise en perspective historique
Quelques repères historiques
Effets croisés : médicalisation et scolarisation
Médicalisation, domination, intérêts
2. Une médicalisation controversée (1960-1980)
La construction de l’échec scolaire en «problème»
Une focalisation sur les inégalités sociales
Une médicalisation contestée et contenue
3. Une médicalisation décomplexée (depuis 1990)
Lorsque l’échec scolaire remet en cause la démocratisation
Savoirs fondamentaux et socle commun
Différenciation et individualisation
4. Le professeur des écoles, l’orthophoniste et le psychologue
Le cadre du recours : le paradigme de l’intégration
Le contexte du recours : une dévalorisation croissante du métier
La banalisation du recours aux orthophonistes
Les troubles psychologiques comme registre de compréhension et d’action
Conclusion
5. Interprétations médico-psychologiques de l’échec scolaire
Les deux établissements de l’enquête
Théories médico-psychologiques
Diagnostics
Les troubles spécifiques des apprentissages, une énigme cognitive
Une prise en compte des facteurs sociaux ?
6. Des traitements médico-psychologiques de l’échec scolaire ?
Psychothérapies : un traitement « omnibus » ?
Les médicaments, un traitement controversé
Les groupes psychopédagogiques
L’orthophonie au CMPP, soutien scolaire ou propédeutique
à la psychothérapie ?
L’orthophonie au CRL : une pédagogie scientifique
7. Quel partenariat avec le monde scolaire ?
Le CMPP et l’école : une proximité distante
L’enseignant, le médecin et la pédagogie scientifique
8. Les mobilisations familiales
Présentation de l’enquête
Des parents en alerte
Intensité des mobilisations
La proximité comme enjeu de lutte entre parents et spécialistes
Faire avec et contre les spécialistes du soin
Optimiser la scolarité
Mobilisations collectives
Des mobilisations à l’origine de nouvelles inégalités ?
9. Reconfigurations de la légitimité pédagogique
Un transfert de légitimité pédagogique
Enjeux et perspectivesPermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20221 La médicalisation de l'échec scolaire [texte imprimé] / Stanislas Morel, Auteur . - Paris : la Dispute, DL 2014 . - 1 vol. (210 p.) : graph., couv. ill. en coul. ; 23 cm. - (L'Enjeu scolaire) .
ISBN : 978-2-84303-255-4 : 20 EUR
Prix Louis Cros, Académie des sciences morales et politiques : 2015 : France
Langues : Français (fre)
Sujets : Echec Scolaire ; Lutte contre l'Echec Scolaire ; prévention ; trouble de l'apprentissage Index. décimale : 7640 Echec, redoublement, déperdition scolaire Résumé : extrait : "Sommes-nous tous égaux face aux apprentissages ? Pourquoi certains élèves réussissent-ils mieux que d'autres à l'école ? Pourquoi certains sont-ils «en échec» ? Voilà longtemps que ces questions sont au centre des débats sur l'éducation. Ces interrogations sont à la fois scientifiques, pédagogiques et politiques. Scientifiques, car elles sont abordées par des disciplines (sociologie, psychologie, didactique, linguistique, biologie, génétique, etc.) qui étudient les facteurs à 1 origine des différences d'apprentissage. Pédagogiques, car elles se posent également dans le cadre de la pratique de ceux qui ont pour mission de transmettre des savoirs, à commencer par les enseignants. Politiques, enfin, car, dans une société où la justice sociale est en grande partie fondée sur la méritocratie scolaire, la gestion des différences de réussite et, afortiori, des inégalités à l'école s'impose aux gouvernants comme une question incontournable. Ces registres, bien que sous-tendus par des logiques différentes, ne sont pas étanches, et les controverses scientifiques sur les inégalités de réussite scolaire se déroulent rarement à l'abri des débats brûlants suscités, dans la société, par ce «problème». Même si l'immixtion du politique ou de l'idéologique dans l'univers scientifique est parfois dénoncée par les chercheurs au nom de la nécessaire autonomie de la science, il faut reconnaître que les recherches sur les inégalités scolaires ne peuvent être entièrement dissociées des choix de société auxquels certains de leurs résultats semblent engager. Sans pour autant associer mécaniquement un type de représentations scientifiques à un type d'opinions ou d'actions pédagogiques et politiques, on peut, en effet, affirmer qu'une société où prédomine l'idée que les élèves sont «tous capables» de réussir scolairement ne fera pas les mêmes choix (dans le domaine éducatif ou ailleurs) que celle qui met l'accent sur les déterminismes génétiques ou biologiques à l'origine de la différenciation des trajectoires scolaires et, plus généralement, sociales.
Depuis les années 1960-1970, période à laquelle l'échec scolaire est devenu un problème social dont la résolution s'est imposée comme une des priorités (des gouvernements, de l'école, des métiers de l'enfance, des familles, etc.), le spectre des causes invoquées pour expliquer les ratés scolaires n'a que peu évolué : les difficultés des élèves sont immanquablement attribuées à des facteurs sociaux, pédagogiques, psychologiques, biologiques ou génétiques. Ce qui change, en revanche, d'une époque à l'autre, ce sont les rapports de force entre approches concurrentes et, par conséquent, le registre interprétatif dominant à un moment donné. Dans les années 1960-1980, en réaction à certaines thèses innéistes et héréditaristes de biologistes ou de psychologues expérimentaux dont les travaux avaient parfois une large audience, les sciences humaines et sociales étaient progressivement parvenues à convaincre une grande partie des acteurs de la communauté éducative que l'échec scolaire se construisait dans un milieu social, dans un environnement familial, dans un contexte scolaire. Les références savantes ou profanes aux dons ou aux aptitudes, loin d'avoir disparu, étaient néanmoins régulièrement dénoncées comme relevant davantage de l'idéologie que de la science et comme ne pouvant rendre compte de la majorité des cas d'échec scolaire. "Note de contenu : sommaire :
1. Analyser la médicalisation
Médicalisation
Une approche constructiviste et critique
Une mise en perspective historique
Quelques repères historiques
Effets croisés : médicalisation et scolarisation
Médicalisation, domination, intérêts
2. Une médicalisation controversée (1960-1980)
La construction de l’échec scolaire en «problème»
Une focalisation sur les inégalités sociales
Une médicalisation contestée et contenue
3. Une médicalisation décomplexée (depuis 1990)
Lorsque l’échec scolaire remet en cause la démocratisation
Savoirs fondamentaux et socle commun
Différenciation et individualisation
4. Le professeur des écoles, l’orthophoniste et le psychologue
Le cadre du recours : le paradigme de l’intégration
Le contexte du recours : une dévalorisation croissante du métier
La banalisation du recours aux orthophonistes
Les troubles psychologiques comme registre de compréhension et d’action
Conclusion
5. Interprétations médico-psychologiques de l’échec scolaire
Les deux établissements de l’enquête
Théories médico-psychologiques
Diagnostics
Les troubles spécifiques des apprentissages, une énigme cognitive
Une prise en compte des facteurs sociaux ?
6. Des traitements médico-psychologiques de l’échec scolaire ?
Psychothérapies : un traitement « omnibus » ?
Les médicaments, un traitement controversé
Les groupes psychopédagogiques
L’orthophonie au CMPP, soutien scolaire ou propédeutique
à la psychothérapie ?
L’orthophonie au CRL : une pédagogie scientifique
7. Quel partenariat avec le monde scolaire ?
Le CMPP et l’école : une proximité distante
L’enseignant, le médecin et la pédagogie scientifique
8. Les mobilisations familiales
Présentation de l’enquête
Des parents en alerte
Intensité des mobilisations
La proximité comme enjeu de lutte entre parents et spécialistes
Faire avec et contre les spécialistes du soin
Optimiser la scolarité
Mobilisations collectives
Des mobilisations à l’origine de nouvelles inégalités ?
9. Reconfigurations de la légitimité pédagogique
Un transfert de légitimité pédagogique
Enjeux et perspectivesPermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20221 Exemplaires (1)
Cote Code-barres Support Section Disponibilité 7640MOR0512M 161964 Livre ESPACE 1 Disponible Pédagogies de l'exigence / Jean-Pierre Terrail
Titre : Pédagogies de l'exigence : récits de pratiques enseignantes en milieux populaires Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre Terrail, Coordinateur ; Jean-Pierre Terrail Editeur : Paris : la Dispute Année de publication : DL 2020 Collection : L'Enjeu scolaire Importance : 1 vol. (239 p.) Présentation : ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-84303-306-3 Langues : Français (fre) Sujets : Démocratisation de l'enseignement ; Educabilité ; Enseignant (métier - risques) ; expérience pédagogique ; formation des Enseignants ; milieu populaire ; Pratique d'Enseignant ; Zone Prioritaire Index. décimale : 6040 Pratiques d’enseignant / d’enseignement, gestes professionnels Résumé : 4e de couverture :
L'avenir démocratique de nos sociétés apparaît suspendu à la généralisation de l'accès aux savoirs élaborés de la culture écrite. Malgré l'urgence historique, une telle perspective peut sembler lointaine, voire utopique. Son avènement supposerait un changement profond des missions de l'institution scolaire, ainsi qu'une confiance du monde enseignant dans l'éducabilité de tous les élèves, confiance loin d'être acquise aujourd'hui. Si la première de ces deux conditions est au prix d'une conquête politique et d'une décision d'État, la réalisation de la seconde se joue sur le terrain des pratiques quotidiennes. La conviction qu'il est irréaliste de prétendre assurer à tous les jeunes une formation de haut niveau se nourrit du constat, réitéré année après année, des difficultés et des échecs d'une partie importante des élèves. Bien des enseignants s'investiraient volontiers au service d'une réussite ambitieuse pour tous, car il en va de leur bonheur professionnel, si l'expérience pouvait les convaincre que l'entreprise avait quelque chance d'aboutir. Ils trouveront dans cet ouvrage collectif de quoi nourrir leur réflexion à cet égard. Ses auteurs, qui enseignent du CP à l'université, y évoquent en effet la façon dont, au fil de leur expérience professionnelle, ils ont cherché à se doter des moyens de maintenir une véritable exigence intellectuelle vis à vis de publics réputés « difficiles ».Public cible : Primaire/Secondaire/Supérieur Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21466 Pédagogies de l'exigence : récits de pratiques enseignantes en milieux populaires [texte imprimé] / Jean-Pierre Terrail, Coordinateur ; Jean-Pierre Terrail . - Paris : la Dispute, DL 2020 . - 1 vol. (239 p.) : ill. ; 21 cm. - (L'Enjeu scolaire) .
ISBN : 978-2-84303-306-3
Langues : Français (fre)
Sujets : Démocratisation de l'enseignement ; Educabilité ; Enseignant (métier - risques) ; expérience pédagogique ; formation des Enseignants ; milieu populaire ; Pratique d'Enseignant ; Zone Prioritaire Index. décimale : 6040 Pratiques d’enseignant / d’enseignement, gestes professionnels Résumé : 4e de couverture :
L'avenir démocratique de nos sociétés apparaît suspendu à la généralisation de l'accès aux savoirs élaborés de la culture écrite. Malgré l'urgence historique, une telle perspective peut sembler lointaine, voire utopique. Son avènement supposerait un changement profond des missions de l'institution scolaire, ainsi qu'une confiance du monde enseignant dans l'éducabilité de tous les élèves, confiance loin d'être acquise aujourd'hui. Si la première de ces deux conditions est au prix d'une conquête politique et d'une décision d'État, la réalisation de la seconde se joue sur le terrain des pratiques quotidiennes. La conviction qu'il est irréaliste de prétendre assurer à tous les jeunes une formation de haut niveau se nourrit du constat, réitéré année après année, des difficultés et des échecs d'une partie importante des élèves. Bien des enseignants s'investiraient volontiers au service d'une réussite ambitieuse pour tous, car il en va de leur bonheur professionnel, si l'expérience pouvait les convaincre que l'entreprise avait quelque chance d'aboutir. Ils trouveront dans cet ouvrage collectif de quoi nourrir leur réflexion à cet égard. Ses auteurs, qui enseignent du CP à l'université, y évoquent en effet la façon dont, au fil de leur expérience professionnelle, ils ont cherché à se doter des moyens de maintenir une véritable exigence intellectuelle vis à vis de publics réputés « difficiles ».Public cible : Primaire/Secondaire/Supérieur Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21466 Exemplaires (1)
Cote Code-barres Support Section Disponibilité 6040TER1801P 170206 Livre ESPACE 1 Disponible Le salut par l'alternance / Philippe Hambye
PermalinkSupports pédagogiques et inégalités scolaires / Stéphane Bonnéry
Permalink