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Auteur Sophie Pinilla |
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L'auto-discrimination : un obstacle supplémentaire dans la quête d'un emploi pour les jeunes issus de l'immigration / Denis Stokkink
Titre : L'auto-discrimination : un obstacle supplémentaire dans la quête d'un emploi pour les jeunes issus de l'immigration Type de document : texte imprimé Auteurs : Denis Stokkink, Directeur de publication ; Sarah Van Doosselaere, Auteur ; Sophie Pinilla, Auteur ; Dimitri Verdonck, Auteur Editeur : Bruxelles : Fondation Roi Baudouin Année de publication : DL 2015 Importance : 1 vol. (76 p.) Langues : Français (fre) Sujets : discrimination ; emploi des jeunes ; jeune d'origine étrangère ; stéréotype Résumé : Parmi les principaux leviers d’intégration des personnes d’origine étrangère
dans leur pays d’accueil, la participation au marché de l’emploi occupe une place
essentielle. Or la Belgique enregistre de mauvais résultats en la matière : l’écart entre
le taux de chômage de ses ressortissants (10%) et celui des étrangers (22%) – source
OCDE – est l’un des plus élevé d’Europe.
La discrimination sur le marché de l’emploi ou à l’école, dont souffrent
régulièrement les jeunes d’origine immigrée ou perçus comme tels, constitue
évidemment l’une des causes de ce déséquilibre. Mais, et ce phénomène est largement
méconnu, à la discrimination « directe » viennent s’ajouter les effets de
l’ « intériorisation de la discrimination ».
La discrimination présente deux facettes. Les actions ou comportements
discriminatoires de certains employeurs en constituent la face directement palpable.
L’autre côté, moins visible au premier coup d’oeil, est constitué par les dispositions
psychologiques intériorisées par les demandeurs d’emploi eux-mêmes. Celles-ci
constituent une barrière supplémentaire à franchir – intérieure et passive, cellelà,
mais tout aussi handicapante – dans la quête d’un emploi. Cette intériorisation
de la discrimination peut amener les jeunes à développer des comportements
parasites, et justifier ainsi des échecs qui ne sont pas directement imputables à la
discrimination. Ils vont développer des stratégies parfois inconscientes – résignation,
démotivation, retrait, désaffiliation, etc. – pour éviter d’avoir à affronter un marché
de l’emploi – et des employeurs – ressentis comme hostiles. Ce faisant, ils tentent de
protéger leur estime de soi : puisque le marché de l’emploi ne veut pas d’eux, ils s’en
détourneront pour se mettre à l’abri de nouvelles désillusions. Résultat ? Les jeunes
demandeurs d’emploi immigrés ou perçus comme tels vont, par leurs attitudes, leur
comportement, les décisions qu’ils prennent, renforcer encore, malgré eux, le pouvoir
de nuisance de la discrimination : un dangereux cercle vicieux.
L’objectif de cette nouvelle étude confiée, par la Fondation Roi Baudouin, au think
tank Pour la Solidarité, et réalisée en collaboration avec le CeMIS de l’Université
d’Anvers, est de mettre en lumière ce phénomène peu connu de l’ « intériorisation des
discriminations », d’en analyser les conséquences sur l’insertion socio-professionnelle
de ces jeunes, afin de favoriser la prise de conscience des acteurs socio-professionnels
et d’encourager la création d’une relation de confiance entre les jeunes demandeurs
d’emploi issus de l’immigration, les employeurs et tous autres acteurs de l’insertion
professionnelle.
Cette étude repose, d’une part, sur une recherche bibliographique et statistiques,
et, de l’autre, sur des entretiens approfondis avec des chercheurs, et des rencontres et
focus groupes avec des acteurs de terrain.Note de contenu : Pour être comprise dans toute sa complexité, la discrimination doit être vue comme une réalité à deux facettes. D’un côté, des actions ou comportements discriminatoires écartent une frange de la population de l’accès à l’emploi, tandis que de l’autre, des dispositions psychologiques intériorisées par les demandeurs d’emploi eux-mêmes constituent une barrière supplémentaire à franchir dans la quête d’un emploi. A la différence de la discrimination qui est un concept précis et correspond à une réalité juridique, l’intériorisation de la discrimination relève de facteurs psycho-sociaux qui n'ont que peu été étudiés à ce jour.
Cette étude, menée par le groupe de réflexion Pour la Solidarité en collaboration avec l’Université d’Anvers, a pour objectif de permettre une compréhension plus fine de ce phénomène encore méconnu et de susciter une réflexion sur les moyens concrets de briser le cercle vicieux de l’auto-exclusion des jeunes issus de l’immigration du marché du travail.Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18887 L'auto-discrimination : un obstacle supplémentaire dans la quête d'un emploi pour les jeunes issus de l'immigration [texte imprimé] / Denis Stokkink, Directeur de publication ; Sarah Van Doosselaere, Auteur ; Sophie Pinilla, Auteur ; Dimitri Verdonck, Auteur . - Bruxelles : Fondation Roi Baudouin, DL 2015 . - 1 vol. (76 p.).
Langues : Français (fre)
Sujets : discrimination ; emploi des jeunes ; jeune d'origine étrangère ; stéréotype Résumé : Parmi les principaux leviers d’intégration des personnes d’origine étrangère
dans leur pays d’accueil, la participation au marché de l’emploi occupe une place
essentielle. Or la Belgique enregistre de mauvais résultats en la matière : l’écart entre
le taux de chômage de ses ressortissants (10%) et celui des étrangers (22%) – source
OCDE – est l’un des plus élevé d’Europe.
La discrimination sur le marché de l’emploi ou à l’école, dont souffrent
régulièrement les jeunes d’origine immigrée ou perçus comme tels, constitue
évidemment l’une des causes de ce déséquilibre. Mais, et ce phénomène est largement
méconnu, à la discrimination « directe » viennent s’ajouter les effets de
l’ « intériorisation de la discrimination ».
La discrimination présente deux facettes. Les actions ou comportements
discriminatoires de certains employeurs en constituent la face directement palpable.
L’autre côté, moins visible au premier coup d’oeil, est constitué par les dispositions
psychologiques intériorisées par les demandeurs d’emploi eux-mêmes. Celles-ci
constituent une barrière supplémentaire à franchir – intérieure et passive, cellelà,
mais tout aussi handicapante – dans la quête d’un emploi. Cette intériorisation
de la discrimination peut amener les jeunes à développer des comportements
parasites, et justifier ainsi des échecs qui ne sont pas directement imputables à la
discrimination. Ils vont développer des stratégies parfois inconscientes – résignation,
démotivation, retrait, désaffiliation, etc. – pour éviter d’avoir à affronter un marché
de l’emploi – et des employeurs – ressentis comme hostiles. Ce faisant, ils tentent de
protéger leur estime de soi : puisque le marché de l’emploi ne veut pas d’eux, ils s’en
détourneront pour se mettre à l’abri de nouvelles désillusions. Résultat ? Les jeunes
demandeurs d’emploi immigrés ou perçus comme tels vont, par leurs attitudes, leur
comportement, les décisions qu’ils prennent, renforcer encore, malgré eux, le pouvoir
de nuisance de la discrimination : un dangereux cercle vicieux.
L’objectif de cette nouvelle étude confiée, par la Fondation Roi Baudouin, au think
tank Pour la Solidarité, et réalisée en collaboration avec le CeMIS de l’Université
d’Anvers, est de mettre en lumière ce phénomène peu connu de l’ « intériorisation des
discriminations », d’en analyser les conséquences sur l’insertion socio-professionnelle
de ces jeunes, afin de favoriser la prise de conscience des acteurs socio-professionnels
et d’encourager la création d’une relation de confiance entre les jeunes demandeurs
d’emploi issus de l’immigration, les employeurs et tous autres acteurs de l’insertion
professionnelle.
Cette étude repose, d’une part, sur une recherche bibliographique et statistiques,
et, de l’autre, sur des entretiens approfondis avec des chercheurs, et des rencontres et
focus groupes avec des acteurs de terrain.Note de contenu : Pour être comprise dans toute sa complexité, la discrimination doit être vue comme une réalité à deux facettes. D’un côté, des actions ou comportements discriminatoires écartent une frange de la population de l’accès à l’emploi, tandis que de l’autre, des dispositions psychologiques intériorisées par les demandeurs d’emploi eux-mêmes constituent une barrière supplémentaire à franchir dans la quête d’un emploi. A la différence de la discrimination qui est un concept précis et correspond à une réalité juridique, l’intériorisation de la discrimination relève de facteurs psycho-sociaux qui n'ont que peu été étudiés à ce jour.
Cette étude, menée par le groupe de réflexion Pour la Solidarité en collaboration avec l’Université d’Anvers, a pour objectif de permettre une compréhension plus fine de ce phénomène encore méconnu et de susciter une réflexion sur les moyens concrets de briser le cercle vicieux de l’auto-exclusion des jeunes issus de l’immigration du marché du travail.Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18887 Exemplaires (1)
Cote Code-barres Support Section Disponibilité DOSSIER BE - Discrimination (3) 154548 Livre ESPACE 1 Disponible