[article]
| Titre : |
L’essence du sport. Pour une approche anthropologique et métaphysique |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Fabrice Louis, Auteur |
| Année de publication : |
2019 |
| Article en page(s) : |
p. 59/73 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Sujets : |
activité sportive ; philosophie ; réalisme ; Sport (société) ; théorie de l'action conjointe
|
| Résumé : |
"Il s’agit de donner une analyse conceptuelle et une définition essentialiste de l’action sportive. D’autre part nous soutiendrons que les propriétés qu’on attribue à des actions sportives sont bien réelles. Nous opposons ces deux conceptions :
– CSH : conception socio-historique. Dans une telle conception, le sport est conçu comme l’ensemble des pratiques physiques reconnues ainsi, naissant, évoluant, disparaissant, trouvant une fonction et un sens dans un contexte social précis.
– CRE : conception réaliste et essentialiste du sport. Dans cette perspective, pratiquer du sport, consiste à s’engager physiquement, émotionnellement, de manière intense, dans le cadre d’une compétition qui résulte d’une action conjointe paradoxale et produit une œuvre unique.
Le sport reflète un trait de la nature humaine, celui d’une capacité à coopérer d’une manière nouvelle, à la manière dont nous avons appris à coopérer pour élaborer des actes de langage nouveaux et spécifiquement humains.
Il faut apprendre, non pas en quoi le sport peut nous être utile, ou bien en quoi il a de la valeur, mais tout simplement ce qu’est le sport." |
| Note de contenu : |
Plan :
Introduction
1. De l’utilité d’une définition échappant a l’approche socio-historique : le sport sans ses oripeaux
2. L’approche sociologique et la critique marxiste du sport
3. Ce qui est vivant et mort dans l’approche archéologique du sport
4. Une définition essentialiste du sport
4.1 Les actions sportives comme actions conjointes paradoxales
4.2 L’aspect paradoxal de l’action sportive
4.3 Les émotions dans l’activité sportive : une symptomatologie
5. Quelle sorte d’œuvre le sportif accomplit-il ?
6. De la nécessité éthique de soutenir une définition logique et non sociologique de l’activité sportive : relativisme et objectivité des approches
7 Réalité de l’œuvre du sportif comme produit de l’exercice de vertus humaines
Conclusion |
| En ligne : |
https://doi.org/10.3917/sta.124.0059 |
| Format de la ressource électronique : |
site web |
| Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20750 |
in Staps. Revue internationale des Sciences du sport et de l'éducation physique > n°124 (avril /juin 2019) . - p. 59/73
[article] L’essence du sport. Pour une approche anthropologique et métaphysique [texte imprimé] / Fabrice Louis, Auteur . - 2019 . - p. 59/73. Langues : Français ( fre) in Staps. Revue internationale des Sciences du sport et de l'éducation physique > n°124 (avril /juin 2019) . - p. 59/73
| Sujets : |
activité sportive ; philosophie ; réalisme ; Sport (société) ; théorie de l'action conjointe
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| Résumé : |
"Il s’agit de donner une analyse conceptuelle et une définition essentialiste de l’action sportive. D’autre part nous soutiendrons que les propriétés qu’on attribue à des actions sportives sont bien réelles. Nous opposons ces deux conceptions :
– CSH : conception socio-historique. Dans une telle conception, le sport est conçu comme l’ensemble des pratiques physiques reconnues ainsi, naissant, évoluant, disparaissant, trouvant une fonction et un sens dans un contexte social précis.
– CRE : conception réaliste et essentialiste du sport. Dans cette perspective, pratiquer du sport, consiste à s’engager physiquement, émotionnellement, de manière intense, dans le cadre d’une compétition qui résulte d’une action conjointe paradoxale et produit une œuvre unique.
Le sport reflète un trait de la nature humaine, celui d’une capacité à coopérer d’une manière nouvelle, à la manière dont nous avons appris à coopérer pour élaborer des actes de langage nouveaux et spécifiquement humains.
Il faut apprendre, non pas en quoi le sport peut nous être utile, ou bien en quoi il a de la valeur, mais tout simplement ce qu’est le sport." |
| Note de contenu : |
Plan :
Introduction
1. De l’utilité d’une définition échappant a l’approche socio-historique : le sport sans ses oripeaux
2. L’approche sociologique et la critique marxiste du sport
3. Ce qui est vivant et mort dans l’approche archéologique du sport
4. Une définition essentialiste du sport
4.1 Les actions sportives comme actions conjointes paradoxales
4.2 L’aspect paradoxal de l’action sportive
4.3 Les émotions dans l’activité sportive : une symptomatologie
5. Quelle sorte d’œuvre le sportif accomplit-il ?
6. De la nécessité éthique de soutenir une définition logique et non sociologique de l’activité sportive : relativisme et objectivité des approches
7 Réalité de l’œuvre du sportif comme produit de l’exercice de vertus humaines
Conclusion |
| En ligne : |
https://doi.org/10.3917/sta.124.0059 |
| Format de la ressource électronique : |
site web |
| Permalink : |
https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20750 |
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