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Art nouveau Congo : dossier / Mohamed Benzaouia in Bruxelles en Mouvements, n°323 (mars /avril 2023)
[article]
Titre : Art nouveau Congo : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Mohamed Benzaouia, Auteur ; Lucas Catherine, Auteur ; Véronique Clette-Gakuba, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 1/19 Langues : Français (fre) Sujets : art nouveau ; Colonialisme ; colonisation Belge ; patrimoine architectural ; République démocratique du Congo Résumé : "Le dernier numéro du Bruxelles en Mouvements s’intéresse à l’Art nouveau, et plus particulièrement aux liens, bien plus forts que l’on ne pourrait imaginer de prime abord, que l’Art nouveau entretient avec le Congo.
S’il y a une double actualité à Bruxelles concernant la question (dé)coloniale et celle de l’Art nouveau, ce n’est pas un hasard. Ces deux entreprises sont nées à la même époque – la fin du XIXᵉ – et ont en partie été portées par les mêmes personnes, à savoir la frange libérale des hommes politiques et des industriels impliqués au Congo. C’est-à-dire qu’il y a eu le véritable projet, au sein de cette élite, de donner une image nouvelle et progressiste de la colonisation du Congo. Notamment au travers de grands événements de foules, comme l’exposition de Tervuren de 1897, mais aussi en propulsant sur le devant de la scène quelques grands noms parmi les artistes les plus novateurs de l’époque.
C’est donc une forme de convergence d’intérêts qui va permettre l’émergence de l’Art nouveau en Belgique, et plus particulièrement son épanouissement dans l’architecture. L’histoire de ce rapprochement, et notamment des cercles privés au sein desquels cette élite libérale ayant des intérêts au Congo côtoyait les artistes de l’Art nouveau naissant, est racontée dans l’article / interview de Lucas Catherine. Mais la proximité entre Art nouveau et Congo va avoir des implications bien plus profondes. C’est ce que nous explique Véronique Clette-Gakuba dans un article où elle décortique les travaux de Debora Silverman pour qui toute l’esthétique de l’Art nouveau est emprunte du geste colonial de domptage et de domestication des Africains et de leur environnement : « un geste qui pénètre le cœur des Ténèbres, le monde obscur, insondable et insoumis de l’environnement congolais, pour en ressortir une architecture moderne aux formes et aux courbes victorieuses ».
Ces connivences entre émergence de l’Art nouveau et projet colonial nous semblent particulièrement utiles à rappeler alors que nos décideurs politiques ont choisi de faire de 2023 l’année de l’Art nouveau à Bruxelles. Un programme permettant de donner un coup de projecteur sur près d’une centaine d’événements Art nouveau compilés par Visit Brussels. Avec un focus particulier sur l’architecture que Toma Muteba se propose de renverser dans son article sur les formes de patrimonialisation de l’architecture coloniale au Congo même.
Si ce sont bien les fortunes faites au Congo qui ont permis les grandes commandes auprès des artistes émergents de l’Art nouveau, ces connivences soulignent également une dimension parfois plus sombre qu’il est nécessaire de rappeler à l’heure des célébrations touristiques. Car il ne faut pas oublier que ces matériaux mis à l’honneur dans les réalisations Art nouveau étaient produits dans des conditions terribles d’exploitation. Que ce soit les politiques extractivistes appliquées à la collecte du bois, du caoutchouc et, plus encore, de l’ivoire, ou bien encore l’exploitation des populations congolaises chargées de leur collecte. C’est afin de prendre toute la mesure de cette exploitation, à la fois à l’époque coloniale, mais aussi aujourd’hui, que la seconde partie de ce numéro est entièrement consacrée à la thématique de l’extractivisme. Alors que l’interview de Toma Muteba et les encarts thématiques de Lucas Catherine pointent les liens entre la situation à l’époque coloniale et aujourd’hui, le texte de Raf Custers conclut par une plongée très actuelle dans les méandres des chaînes d’approvisionnement en métaux depuis le Congo."Note de contenu : Sommaire :
Une convergence d’intérêts
Les réseaux de l’art nouveau par Lucas Catherine, Véronique Clette-Gakuba
Debora Silverman : the art of darkness ou les ténèbres comme esthétique par Véronique Clette-Gakuba
De l’art nouveau au modernisme tropical : problématiser la notion de patrimoine architectural colonial par Toma Muteba Luntumbue
Sur les traces du tram colonial par Lucas Catherine, Martin Rosenfeld, Matthias Förster
Congo & extractivisme par Martin Rosenfeld, Toma Muteba Luntumbue
Une chaîne ininterrompue par Raf CustersEn ligne : https://www.ieb.be/IMG/pdf/bem_323_art_nouveau_web.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22268
in Bruxelles en Mouvements > n°323 (mars /avril 2023) . - p. 1/19[article] Art nouveau Congo : dossier [texte imprimé] / Mohamed Benzaouia, Auteur ; Lucas Catherine, Auteur ; Véronique Clette-Gakuba, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2023 . - p. 1/19.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°323 (mars /avril 2023) . - p. 1/19
Sujets : art nouveau ; Colonialisme ; colonisation Belge ; patrimoine architectural ; République démocratique du Congo Résumé : "Le dernier numéro du Bruxelles en Mouvements s’intéresse à l’Art nouveau, et plus particulièrement aux liens, bien plus forts que l’on ne pourrait imaginer de prime abord, que l’Art nouveau entretient avec le Congo.
S’il y a une double actualité à Bruxelles concernant la question (dé)coloniale et celle de l’Art nouveau, ce n’est pas un hasard. Ces deux entreprises sont nées à la même époque – la fin du XIXᵉ – et ont en partie été portées par les mêmes personnes, à savoir la frange libérale des hommes politiques et des industriels impliqués au Congo. C’est-à-dire qu’il y a eu le véritable projet, au sein de cette élite, de donner une image nouvelle et progressiste de la colonisation du Congo. Notamment au travers de grands événements de foules, comme l’exposition de Tervuren de 1897, mais aussi en propulsant sur le devant de la scène quelques grands noms parmi les artistes les plus novateurs de l’époque.
C’est donc une forme de convergence d’intérêts qui va permettre l’émergence de l’Art nouveau en Belgique, et plus particulièrement son épanouissement dans l’architecture. L’histoire de ce rapprochement, et notamment des cercles privés au sein desquels cette élite libérale ayant des intérêts au Congo côtoyait les artistes de l’Art nouveau naissant, est racontée dans l’article / interview de Lucas Catherine. Mais la proximité entre Art nouveau et Congo va avoir des implications bien plus profondes. C’est ce que nous explique Véronique Clette-Gakuba dans un article où elle décortique les travaux de Debora Silverman pour qui toute l’esthétique de l’Art nouveau est emprunte du geste colonial de domptage et de domestication des Africains et de leur environnement : « un geste qui pénètre le cœur des Ténèbres, le monde obscur, insondable et insoumis de l’environnement congolais, pour en ressortir une architecture moderne aux formes et aux courbes victorieuses ».
Ces connivences entre émergence de l’Art nouveau et projet colonial nous semblent particulièrement utiles à rappeler alors que nos décideurs politiques ont choisi de faire de 2023 l’année de l’Art nouveau à Bruxelles. Un programme permettant de donner un coup de projecteur sur près d’une centaine d’événements Art nouveau compilés par Visit Brussels. Avec un focus particulier sur l’architecture que Toma Muteba se propose de renverser dans son article sur les formes de patrimonialisation de l’architecture coloniale au Congo même.
Si ce sont bien les fortunes faites au Congo qui ont permis les grandes commandes auprès des artistes émergents de l’Art nouveau, ces connivences soulignent également une dimension parfois plus sombre qu’il est nécessaire de rappeler à l’heure des célébrations touristiques. Car il ne faut pas oublier que ces matériaux mis à l’honneur dans les réalisations Art nouveau étaient produits dans des conditions terribles d’exploitation. Que ce soit les politiques extractivistes appliquées à la collecte du bois, du caoutchouc et, plus encore, de l’ivoire, ou bien encore l’exploitation des populations congolaises chargées de leur collecte. C’est afin de prendre toute la mesure de cette exploitation, à la fois à l’époque coloniale, mais aussi aujourd’hui, que la seconde partie de ce numéro est entièrement consacrée à la thématique de l’extractivisme. Alors que l’interview de Toma Muteba et les encarts thématiques de Lucas Catherine pointent les liens entre la situation à l’époque coloniale et aujourd’hui, le texte de Raf Custers conclut par une plongée très actuelle dans les méandres des chaînes d’approvisionnement en métaux depuis le Congo."Note de contenu : Sommaire :
Une convergence d’intérêts
Les réseaux de l’art nouveau par Lucas Catherine, Véronique Clette-Gakuba
Debora Silverman : the art of darkness ou les ténèbres comme esthétique par Véronique Clette-Gakuba
De l’art nouveau au modernisme tropical : problématiser la notion de patrimoine architectural colonial par Toma Muteba Luntumbue
Sur les traces du tram colonial par Lucas Catherine, Martin Rosenfeld, Matthias Förster
Congo & extractivisme par Martin Rosenfeld, Toma Muteba Luntumbue
Une chaîne ininterrompue par Raf CustersEn ligne : https://www.ieb.be/IMG/pdf/bem_323_art_nouveau_web.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22268 Bruxelles ville congolaise : dossier / Thibault Jacobs in Bruxelles en Mouvements, n°297 (novembre /décembre 2018)
[article]
Titre : Bruxelles ville congolaise : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Thibault Jacobs, Auteur ; Gérald Hanotiaux, Auteur ; Lucas Catherine, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 1/27 Langues : Français (fre) Sujets : banane ; Bruxelles ; chocolat ; colonisation Belge ; Léopold II ; musée royal de l'Afrique centrale (Tervuren) ; République démocratique du Congo Résumé : "L’histoire coloniale belge émaille la vie quotidienne des Bruxellois : dans le métro, les parcs bruxellois, les musées, mais aussi plus simplement au supermarché ou sur la table.
À l’heure de l’imminente réouverture du musée royal d’Afrique centrale, ce dossier propose une lecture de Bruxelles, ancienne capitale coloniale, parsemée de lieux, de places, de statues, de symboles, de souvenirs et de pratiques qui renvoient à ce passé congolais et le mêlent à notre quotidien. Mais de quel Congo parle-t-on ? Quel est notre rapport à ces traces ? Acceptons-nous de les regarder ? Comment les aborder dans une ville qui vante par ailleurs son cosmopolitisme ?
Accompagnez-nous pour une balade à travers la ville et son histoire, mettant en lumière une partie de l’héritage colonial et sa continuité dans notre quotidien de bruxellois. Un premier arrêt au goût chocolat-banane étrangement amer est suivi d’une visite dans les limbes de la réouverture du musée de Tervuren (créé par le roi bâtisseur en personne) pour déboucher sur un panorama cartographique des lieux nommés d’après d’illustres missionnaires et colons zélés.
En présence de ces témoignages monumentaux et statuaires qui trônent dans l’espace public, nous nous poserons la question de leur décolonisation (im)possible, pour enfin nous retrouver dans une conférence qui s’est tenue il y a près d’un siècle et prendre un souffle d’inspiration pour les luttes qui restent à mener."Note de contenu : Sommaire:
Bruxelles ville congolaise : introduction
La violence de la douceur
Le Congo et le chocolat : repères historiques
La banane : son tour du monde et son arrivée via le Congo à Bruxelles
Tervuren : du musée empaillé au musée des illusions
Empreintes du Congo belge dans l’espace public bruxellois
La verdure de Bruxelles, don du peuple congolais ?
Le square Lumumba, une place avec une histoire (anti)coloniale
Une saison au Congo : souvenirs de la saga
Une tentative de décolonisation de la statue de Léopold II
A. Chronologie partielle de la contestation des statues coloniales en Belgique
B. Critique du patrimoine esclavagiste et colonial, une conjoncture internationale
Décoloniser n’est pas contextualiser
Bruxelles 1927 : une conférence anticoloniale
Pour aller plus loinEn ligne : http://www.ieb.be/-bem-297- Format de la ressource électronique : site web Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20340
in Bruxelles en Mouvements > n°297 (novembre /décembre 2018) . - p. 1/27[article] Bruxelles ville congolaise : dossier [texte imprimé] / Thibault Jacobs, Auteur ; Gérald Hanotiaux, Auteur ; Lucas Catherine, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2018 . - p. 1/27.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°297 (novembre /décembre 2018) . - p. 1/27
Sujets : banane ; Bruxelles ; chocolat ; colonisation Belge ; Léopold II ; musée royal de l'Afrique centrale (Tervuren) ; République démocratique du Congo Résumé : "L’histoire coloniale belge émaille la vie quotidienne des Bruxellois : dans le métro, les parcs bruxellois, les musées, mais aussi plus simplement au supermarché ou sur la table.
À l’heure de l’imminente réouverture du musée royal d’Afrique centrale, ce dossier propose une lecture de Bruxelles, ancienne capitale coloniale, parsemée de lieux, de places, de statues, de symboles, de souvenirs et de pratiques qui renvoient à ce passé congolais et le mêlent à notre quotidien. Mais de quel Congo parle-t-on ? Quel est notre rapport à ces traces ? Acceptons-nous de les regarder ? Comment les aborder dans une ville qui vante par ailleurs son cosmopolitisme ?
Accompagnez-nous pour une balade à travers la ville et son histoire, mettant en lumière une partie de l’héritage colonial et sa continuité dans notre quotidien de bruxellois. Un premier arrêt au goût chocolat-banane étrangement amer est suivi d’une visite dans les limbes de la réouverture du musée de Tervuren (créé par le roi bâtisseur en personne) pour déboucher sur un panorama cartographique des lieux nommés d’après d’illustres missionnaires et colons zélés.
En présence de ces témoignages monumentaux et statuaires qui trônent dans l’espace public, nous nous poserons la question de leur décolonisation (im)possible, pour enfin nous retrouver dans une conférence qui s’est tenue il y a près d’un siècle et prendre un souffle d’inspiration pour les luttes qui restent à mener."Note de contenu : Sommaire:
Bruxelles ville congolaise : introduction
La violence de la douceur
Le Congo et le chocolat : repères historiques
La banane : son tour du monde et son arrivée via le Congo à Bruxelles
Tervuren : du musée empaillé au musée des illusions
Empreintes du Congo belge dans l’espace public bruxellois
La verdure de Bruxelles, don du peuple congolais ?
Le square Lumumba, une place avec une histoire (anti)coloniale
Une saison au Congo : souvenirs de la saga
Une tentative de décolonisation de la statue de Léopold II
A. Chronologie partielle de la contestation des statues coloniales en Belgique
B. Critique du patrimoine esclavagiste et colonial, une conjoncture internationale
Décoloniser n’est pas contextualiser
Bruxelles 1927 : une conférence anticoloniale
Pour aller plus loinEn ligne : http://www.ieb.be/-bem-297- Format de la ressource électronique : site web Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20340