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Auteur Olivier Fourneau |
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Déléguer, sous-traiter, privatiser : dossier / Olivier Fourneau in Bruxelles en Mouvements, n°312 (juin/juillet 2021)
Les maux magiques : dossier / Olivier Fourneau in Bruxelles en Mouvements, n°301 (juillet /août 2019)
[article]
Titre : Les maux magiques : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Fourneau, Coordinateur ; Andreas Stathopoulos, Coordinateur ; Axel Claes, Illustrateur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p. 1/20 Langues : Français (fre) Résumé : "Développement durable, facilitation, quartiers apaisés ou revitalisés, socles activés, solutions innovantes, métabolisme urbain, logement à caractère social, mixité sociale, co-construction… Cette novlangue colonise la communication entre les habitants de « la ville d’aujourd’hui » et les politiciens, administrations, promoteurs immobiliers publics et privés, chefs d’entreprises, architectes et urbanistes renommés qui dessinent la « ville de demain »… Envie de vous désensorceler par le biais du jeu, de l’humour et d’un brin de sarcasme ? On essaye ? Allez, c’est parti ! Bonne lecture." Note de contenu : Sommaire :
- Novlangue & marketing urbain en harmonie
- Définition : stakeholders
- Alors, on joue ? Quelle expression urbanistique es-tu ?
- Test : quel type de promoteur êtes-vous ?
- Bullshit Bingo !
- Jeu des 7 différences : avant-après commission de concertation
- Le jeu de la poulette
- Reliez-les
- IEB cherche taupes
- Notes ornithologiques bruxelloises
- L’urbaniste intégré·e
- Guide pratique : génération nov’langue
- Le concours magique de rénofée
- Définition : mixité
- Maux croisésPermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20628
in Bruxelles en Mouvements > n°301 (juillet /août 2019) . - p. 1/20[article] Les maux magiques : dossier [texte imprimé] / Olivier Fourneau, Coordinateur ; Andreas Stathopoulos, Coordinateur ; Axel Claes, Illustrateur . - 2019 . - p. 1/20.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°301 (juillet /août 2019) . - p. 1/20
Résumé : "Développement durable, facilitation, quartiers apaisés ou revitalisés, socles activés, solutions innovantes, métabolisme urbain, logement à caractère social, mixité sociale, co-construction… Cette novlangue colonise la communication entre les habitants de « la ville d’aujourd’hui » et les politiciens, administrations, promoteurs immobiliers publics et privés, chefs d’entreprises, architectes et urbanistes renommés qui dessinent la « ville de demain »… Envie de vous désensorceler par le biais du jeu, de l’humour et d’un brin de sarcasme ? On essaye ? Allez, c’est parti ! Bonne lecture." Note de contenu : Sommaire :
- Novlangue & marketing urbain en harmonie
- Définition : stakeholders
- Alors, on joue ? Quelle expression urbanistique es-tu ?
- Test : quel type de promoteur êtes-vous ?
- Bullshit Bingo !
- Jeu des 7 différences : avant-après commission de concertation
- Le jeu de la poulette
- Reliez-les
- IEB cherche taupes
- Notes ornithologiques bruxelloises
- L’urbaniste intégré·e
- Guide pratique : génération nov’langue
- Le concours magique de rénofée
- Définition : mixité
- Maux croisésPermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=20628 Où en est l'éducation populaire? : dossier / Olivier Fourneau in Bruxelles en Mouvements, n°307 (juillet /août 2020)
[article]
Titre : Où en est l'éducation populaire? : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Fourneau, Auteur ; Claire Scohier, Auteur ; Cédric Coda, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 1/20 Langues : Français (fre) Sujets : Education Permanente ; éducation populaire Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21117
in Bruxelles en Mouvements > n°307 (juillet /août 2020) . - p. 1/20[article] Où en est l'éducation populaire? : dossier [texte imprimé] / Olivier Fourneau, Auteur ; Claire Scohier, Auteur ; Cédric Coda, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2020 . - p. 1/20.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°307 (juillet /août 2020) . - p. 1/20
Sujets : Education Permanente ; éducation populaire Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21117 A participé / Olivier Fourneau in Bruxelles en Mouvements, n°320 (septembre /octobre 2022)
[article]
Titre : A participé : dans les limites du cadre imposé : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Fourneau, Auteur ; Damien Delaunois, Auteur ; Cataline Sénéchal, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 1/24 Langues : Français (fre) Sujets : Concertation ; Démocratie Participative ; participation du citoyen ; politique urbaine Résumé : "Le dossier du dernier numéro de Bruxelles en Mouvements se penche sur les dispositifs participatifs urbains. Bien installée dans le paysage politique bruxellois, mais sans qu’on en mesure les effets, la « participation », ou concertation, prend souvent la forme d’une consultation, voire d’un simple partage d’informations. En ce sens, la finalité semble moins d’aider à la conception ou à l’amélioration des projets urbains que d’alimenter l’illusion d’une ville construite avec et pour ses habitant·es…
Notre expérience comme fédération de comités de quartier nous a appris que les dispositifs participatifs ont moins pour vocation de soutenir la société civile, de « vivifier » la démocratie en permettant l’expression de contre-pouvoirs que d’assimiler les voix discordantes pour les réduire à leur expression la plus consensuelle et » constructive », que cela soit dans leur forme ou leur contenu.
Ce numéro passe en revue divers enjeux liés à la démocratie urbaine auxquels les Bruxellois·es sont confronté·es.
Le premier article, La concertation, un acquis pour la démocratie urbaine, revient sur l’historique de la création des commissions de concertation et sur la mobilisation pour que l’urbanisme ne se dessine pas uniquement « en chambre » et qui a notamment conduit, en 1974, à la création d’IEB.
Le deuxième texte, Quand les outils brouillent les finalités, s’intéresse à la question des autres formes que peut prendre la participation, et ce, au détriment du fond. Alors que des sociétés privées cherchent à élaborer des procédures sous la forme de « recettes », la communication se substitue à la qualité de l’information tandis que la standardisation managériale absorbe la multitude d’expressions démocratiques.
Ensuite, Civic Tech spot ou dimmer démocratique, se penche sur la numérisation croissante des outils utiles à la participation démocratique, une tendance accélérée par les confinements successifs et propose quelques précautions d’usage, destinées tant au territoire virtuel qu’à la participation en général, notamment en termes de représentativité sociale dans les processus démocratiques.
C’est là aussi l’un des objectifs des commissions mixtes délibératives, nouvel outil bruxellois qui mélange citoyens tirés au sort et parlementaires pour élaborer une série de recommandations sur un sujet donné. Notre avant-dernière analyse se livre à une analyse critique approfondie, élaborée depuis l’intérieur de ces dispositifs, dont les deux premiers se sont tenus sur des thématiques suivies de près par IEB : « les normes d’implantation de la 5G » et la « biodiversité en ville ».
Enfin, ce dossier se clôt sur un exemple de choix en matière de façadisme démocratique : le chantier du Métro 3. L’analyse revient en particulier sur deux enquêtes publiques, celle pour la station Toots Thielemans et celle sur la portion nord du projet, pour détailler un parfait exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire."Note de contenu : Sommaire :
Prière de laisser le projet dans l’état où vous l’avez trouvé… par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)
La concertation : un acquis pour la démocratie urbaine par Olivier Fourneau
Accès aux documents administratifs : quels sont vos droits ? par Sophie Charlier
Quand les outils brouillent les finalités par Damien Delaunois
Civic tech, spot ou dimmer démocratique ? par Cataline Sénéchal
Les commissions délibératives : fabrique de la caution démocratique par Stéphanie D’Haenens
Cause toujours, cause perdue… la politique du fait accompli par Thyl Van Gyzegem
En toute opacité, le jury a tranché : les subsides 2022 en urbanisme pour IEB, c’est encore non ! par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22268
in Bruxelles en Mouvements > n°320 (septembre /octobre 2022) . - p. 1/24[article] A participé : dans les limites du cadre imposé : dossier [texte imprimé] / Olivier Fourneau, Auteur ; Damien Delaunois, Auteur ; Cataline Sénéchal, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2022 . - p. 1/24.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°320 (septembre /octobre 2022) . - p. 1/24
Sujets : Concertation ; Démocratie Participative ; participation du citoyen ; politique urbaine Résumé : "Le dossier du dernier numéro de Bruxelles en Mouvements se penche sur les dispositifs participatifs urbains. Bien installée dans le paysage politique bruxellois, mais sans qu’on en mesure les effets, la « participation », ou concertation, prend souvent la forme d’une consultation, voire d’un simple partage d’informations. En ce sens, la finalité semble moins d’aider à la conception ou à l’amélioration des projets urbains que d’alimenter l’illusion d’une ville construite avec et pour ses habitant·es…
Notre expérience comme fédération de comités de quartier nous a appris que les dispositifs participatifs ont moins pour vocation de soutenir la société civile, de « vivifier » la démocratie en permettant l’expression de contre-pouvoirs que d’assimiler les voix discordantes pour les réduire à leur expression la plus consensuelle et » constructive », que cela soit dans leur forme ou leur contenu.
Ce numéro passe en revue divers enjeux liés à la démocratie urbaine auxquels les Bruxellois·es sont confronté·es.
Le premier article, La concertation, un acquis pour la démocratie urbaine, revient sur l’historique de la création des commissions de concertation et sur la mobilisation pour que l’urbanisme ne se dessine pas uniquement « en chambre » et qui a notamment conduit, en 1974, à la création d’IEB.
Le deuxième texte, Quand les outils brouillent les finalités, s’intéresse à la question des autres formes que peut prendre la participation, et ce, au détriment du fond. Alors que des sociétés privées cherchent à élaborer des procédures sous la forme de « recettes », la communication se substitue à la qualité de l’information tandis que la standardisation managériale absorbe la multitude d’expressions démocratiques.
Ensuite, Civic Tech spot ou dimmer démocratique, se penche sur la numérisation croissante des outils utiles à la participation démocratique, une tendance accélérée par les confinements successifs et propose quelques précautions d’usage, destinées tant au territoire virtuel qu’à la participation en général, notamment en termes de représentativité sociale dans les processus démocratiques.
C’est là aussi l’un des objectifs des commissions mixtes délibératives, nouvel outil bruxellois qui mélange citoyens tirés au sort et parlementaires pour élaborer une série de recommandations sur un sujet donné. Notre avant-dernière analyse se livre à une analyse critique approfondie, élaborée depuis l’intérieur de ces dispositifs, dont les deux premiers se sont tenus sur des thématiques suivies de près par IEB : « les normes d’implantation de la 5G » et la « biodiversité en ville ».
Enfin, ce dossier se clôt sur un exemple de choix en matière de façadisme démocratique : le chantier du Métro 3. L’analyse revient en particulier sur deux enquêtes publiques, celle pour la station Toots Thielemans et celle sur la portion nord du projet, pour détailler un parfait exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire."Note de contenu : Sommaire :
Prière de laisser le projet dans l’état où vous l’avez trouvé… par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)
La concertation : un acquis pour la démocratie urbaine par Olivier Fourneau
Accès aux documents administratifs : quels sont vos droits ? par Sophie Charlier
Quand les outils brouillent les finalités par Damien Delaunois
Civic tech, spot ou dimmer démocratique ? par Cataline Sénéchal
Les commissions délibératives : fabrique de la caution démocratique par Stéphanie D’Haenens
Cause toujours, cause perdue… la politique du fait accompli par Thyl Van Gyzegem
En toute opacité, le jury a tranché : les subsides 2022 en urbanisme pour IEB, c’est encore non ! par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22268 Tout va bien : dossier / Damien Delaunois in Bruxelles en Mouvements, n°311 (avril / mai 2021)
[article]
Titre : Tout va bien : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Damien Delaunois, Auteur ; Sarah De Laet, Auteur ; Olivier Fourneau, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 3/24 Langues : Français (fre) Sujets : droit au logement ; parking ; rapports jeunes-police Résumé : "Soucieux de prolonger les réflexions entamées dans l’édition précédente, consacrée à la police en ville, nous avons donné la parole à un ancien commissaire, actuellement administrateur d’Inter-Environnement Bruxelles. Alors que le confinement (de la vie sociale) est jalonné d’épisodes rappelant la violence du « maintien de l’ordre », cet entretien revient sur la police de proximité et les enjeux soulevés par son érosion.
Ce Bruxelles en mouvements revient également sur l’urbanisation du bassin de Biestebroeck, qui présage une densification spectaculaire et aveugle aux besoins des quartiers concernés. L’opération immobilière Key West, récemment rebaptisée A’Rive, en offre une illustration édifiante. Alors que le droit à l’habitat des populations existantes s’érode, 40 % des logements proposés par le promoteur seront vendus à des investisseurs. Rappelons que le Plan Canal, qui a certes entériné et renforcé la spéculation sur ces espaces, visait sur le périmètre du Plan Particulier d’Affectation du Sol la construction de 2500 logements (et non 4000 comme c’est le cas actuellement), dont 30% de logements publics.
Autre témoin de la financiarisation grandissante du marché bruxellois, l’attention croissante envers la colocation – le coliving, pardon. Investisseurs institutionnels (entités privées en charge de la collecte et du placement de capitaux), banques et promoteurs se bousculent pour s’immiscer dans « une tendance d’habitat qui cartonne ». Si ces « colocations branchées dédiées aux jeunes actifs » se concentrent surtout dans l’est de la capitale, le phénomène devrait bientôt concerner des espaces où les prix immobiliers sont plus faibles. Le mois dernier, le gouvernement a annoncé une refonte importante du Règlement Régional d’Urbanisme et son intention de modifier certaines dispositions qui entravent ces « nouvelles » formes d’habitat. Aura-t-il l’audace de justifier son soutien à la récupération financière de la colocation en la présentant comme une « réponse » à la crise du logement abordable ?
C’est précisément en réponse à cette crise, et à la situation que connaissent les personnes migrantes, que s’est déployée la Campagne de Réquisitions Solidaires. Alors que la pandémie a exacerbé les inégalités sociales et que le nombre de sans-abris a explosé en Région bruxelloise (+30 % depuis 2018), est-il acceptable que des bâtiments – publics ou privés – soient vides, parfois depuis des années ? Face à l’inaction des pouvoirs publics, la Campagne a rassemblé des collectifs et des « citoyens » qui, malgré les risques de répression et de poursuites, se sont chargés eux-mêmes, à travers plusieurs occupations, de rendre effectif le droit au logement.
Ce BEM est aussi l’occasion de revenir sur la politique régionale en matière de stationnement et ses ambivalences. La réduction souhaitée du stationnement en voirie s’articule avec le développement de parkings souterrains censés assurer l’accessibilité du centre-ville et de zones commerciales locales (pensons à la place du Miroir et, bientôt, la place de la Vaillance). Or, une place de parking (même enterrée) demeure un incitant à l’usage de l’automobile, sans compter qu’à Bruxelles l’offre de stationnement est pléthorique – au point d’être supérieure à celle de la ville de Paris. De manière générale, la difficulté à réduire l’emprise du stationnement, si elle peut être partiellement imputée à la résistance d’autorités communales, doit être interprétée à la lumière d’une double contrainte : d’une part, l’intention de rendre la ville habitable dans le but d’y attirer des « classes moyennes contributives » et, d’autre part, celle de préserver la ville performante, à savoir ne pas trop entraver les déplacements sur lesquels repose en partie l’attractivité économique.
À propos de parkings, celui qu’Immobel entendait construire au Sablon a eu raison de son importante opération de démolition-reconstruction – le projet Lebeau, comprenant également logement, commerces et hôtel. En annulant une disposition du CoBAT qui affranchissait les promoteurs de réaliser une études d’incidences sur la construction de parkings de plus de 200 emplacements, la Cour constitutionnelle a en effet rendu caduque la demande de permis introduite par Immobel. Victoire pour les défenseurs de l’environnement, cette décision judiciaire ne doit pas faire oublier qu’une démolition-reconstruction n’est pas soumise à évaluation environnementale et qu’en l’état aucun outil juridique n’est en mesure d’y faire obstacle. Afin de mettre en lumière l’impact souvent désastreux de ce type d’opération, Inter-Environnement Bruxelles et l’Association du Quartier Léopold proposent un outil accessible pour en calculer le bilan CO2. Bon calcul et bonne lecture !"Note de contenu : Sommaire :
Le coliving : à la conquête de Bruxelles ? par Rosaline Fuss, Sarah De Laet
Couvrez ce parking que je… par Olivier Fourneau
Papiers et logement pour tou·tes ! par Pauline Feron
Démolition-reconstruction : quel bilan CO₂ ? par Damien Delaunois
Key West : un Far West immobilier à Biestebroeck par Claire Scohier
« Police de proximité » : plus on en parle, moins il y en a par Cataline Sénéchal, Patrick WoutersPermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22270
in Bruxelles en Mouvements > n°311 (avril / mai 2021) . - p. 3/24[article] Tout va bien : dossier [texte imprimé] / Damien Delaunois, Auteur ; Sarah De Laet, Auteur ; Olivier Fourneau, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2021 . - p. 3/24.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°311 (avril / mai 2021) . - p. 3/24
Sujets : droit au logement ; parking ; rapports jeunes-police Résumé : "Soucieux de prolonger les réflexions entamées dans l’édition précédente, consacrée à la police en ville, nous avons donné la parole à un ancien commissaire, actuellement administrateur d’Inter-Environnement Bruxelles. Alors que le confinement (de la vie sociale) est jalonné d’épisodes rappelant la violence du « maintien de l’ordre », cet entretien revient sur la police de proximité et les enjeux soulevés par son érosion.
Ce Bruxelles en mouvements revient également sur l’urbanisation du bassin de Biestebroeck, qui présage une densification spectaculaire et aveugle aux besoins des quartiers concernés. L’opération immobilière Key West, récemment rebaptisée A’Rive, en offre une illustration édifiante. Alors que le droit à l’habitat des populations existantes s’érode, 40 % des logements proposés par le promoteur seront vendus à des investisseurs. Rappelons que le Plan Canal, qui a certes entériné et renforcé la spéculation sur ces espaces, visait sur le périmètre du Plan Particulier d’Affectation du Sol la construction de 2500 logements (et non 4000 comme c’est le cas actuellement), dont 30% de logements publics.
Autre témoin de la financiarisation grandissante du marché bruxellois, l’attention croissante envers la colocation – le coliving, pardon. Investisseurs institutionnels (entités privées en charge de la collecte et du placement de capitaux), banques et promoteurs se bousculent pour s’immiscer dans « une tendance d’habitat qui cartonne ». Si ces « colocations branchées dédiées aux jeunes actifs » se concentrent surtout dans l’est de la capitale, le phénomène devrait bientôt concerner des espaces où les prix immobiliers sont plus faibles. Le mois dernier, le gouvernement a annoncé une refonte importante du Règlement Régional d’Urbanisme et son intention de modifier certaines dispositions qui entravent ces « nouvelles » formes d’habitat. Aura-t-il l’audace de justifier son soutien à la récupération financière de la colocation en la présentant comme une « réponse » à la crise du logement abordable ?
C’est précisément en réponse à cette crise, et à la situation que connaissent les personnes migrantes, que s’est déployée la Campagne de Réquisitions Solidaires. Alors que la pandémie a exacerbé les inégalités sociales et que le nombre de sans-abris a explosé en Région bruxelloise (+30 % depuis 2018), est-il acceptable que des bâtiments – publics ou privés – soient vides, parfois depuis des années ? Face à l’inaction des pouvoirs publics, la Campagne a rassemblé des collectifs et des « citoyens » qui, malgré les risques de répression et de poursuites, se sont chargés eux-mêmes, à travers plusieurs occupations, de rendre effectif le droit au logement.
Ce BEM est aussi l’occasion de revenir sur la politique régionale en matière de stationnement et ses ambivalences. La réduction souhaitée du stationnement en voirie s’articule avec le développement de parkings souterrains censés assurer l’accessibilité du centre-ville et de zones commerciales locales (pensons à la place du Miroir et, bientôt, la place de la Vaillance). Or, une place de parking (même enterrée) demeure un incitant à l’usage de l’automobile, sans compter qu’à Bruxelles l’offre de stationnement est pléthorique – au point d’être supérieure à celle de la ville de Paris. De manière générale, la difficulté à réduire l’emprise du stationnement, si elle peut être partiellement imputée à la résistance d’autorités communales, doit être interprétée à la lumière d’une double contrainte : d’une part, l’intention de rendre la ville habitable dans le but d’y attirer des « classes moyennes contributives » et, d’autre part, celle de préserver la ville performante, à savoir ne pas trop entraver les déplacements sur lesquels repose en partie l’attractivité économique.
À propos de parkings, celui qu’Immobel entendait construire au Sablon a eu raison de son importante opération de démolition-reconstruction – le projet Lebeau, comprenant également logement, commerces et hôtel. En annulant une disposition du CoBAT qui affranchissait les promoteurs de réaliser une études d’incidences sur la construction de parkings de plus de 200 emplacements, la Cour constitutionnelle a en effet rendu caduque la demande de permis introduite par Immobel. Victoire pour les défenseurs de l’environnement, cette décision judiciaire ne doit pas faire oublier qu’une démolition-reconstruction n’est pas soumise à évaluation environnementale et qu’en l’état aucun outil juridique n’est en mesure d’y faire obstacle. Afin de mettre en lumière l’impact souvent désastreux de ce type d’opération, Inter-Environnement Bruxelles et l’Association du Quartier Léopold proposent un outil accessible pour en calculer le bilan CO2. Bon calcul et bonne lecture !"Note de contenu : Sommaire :
Le coliving : à la conquête de Bruxelles ? par Rosaline Fuss, Sarah De Laet
Couvrez ce parking que je… par Olivier Fourneau
Papiers et logement pour tou·tes ! par Pauline Feron
Démolition-reconstruction : quel bilan CO₂ ? par Damien Delaunois
Key West : un Far West immobilier à Biestebroeck par Claire Scohier
« Police de proximité » : plus on en parle, moins il y en a par Cataline Sénéchal, Patrick WoutersPermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22270