Centre
Bruxellois de
Documentation
Pédagogique
Fermeture du 25/12/2024 au 01/01/2025
Détail de l'auteur
Auteur Damien Delaunois |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche
Les bonnes affaires de la rentrée : dossier / Damien Delaunois in Bruxelles en Mouvements, n°308 (septembre /octobre 2020)
[article]
Titre : Les bonnes affaires de la rentrée : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Damien Delaunois, Auteur ; Cataline Sénéchal, Auteur ; Maud Marsin, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 3/24 Langues : Français (fre) Sujets : Aménagement du Territoire ; militantisme ; Molenbeek-Saint-Jean ; politique urbaine Résumé : "Nouvelle rentrée et vieilles recettes, tel pourrait être le slogan de l’aménagement du territoire en Région Bruxelles-Capitale. Fallacieusement justifié par un boom démographique obsolète, le « développement territorial » de la Région se déploie au détriment des habitants, dont les besoins sont relégués derrière les intérêts de la promotion immobilière et des investisseurs. À travers trois articles, ce Bruxelles en mouvements revient sur cet urbanisme spéculatif. Ainsi les Plans d’aménagement directeur, largement dérogatoires et établis en amont de la consultation du public, consacrent une densification à outrance dont les besoins sociaux et environnementaux ne sont nullement démontrés. Un exemple singulier en est donné à travers l’exemple du PAD de la Gare de l’Ouest. Hors PAD, la même logique de surenchère, inutile au regard d’un objectif de justice sociale et environnementale, est à l’œuvre dans les quartiers populaires du Vieux Molenbeek.
En mobilité aussi on recourt aux vieilles recettes. Plusieurs indices laissent en effet penser que l’« optimalisation » du ring portée par la Flandre, dossier presque vingtenaire dont un nouveau chapitre devrait s’ouvrir à l’automne, ressemblera à un élargissement. S’il n’est pas contradictoire avec les principes du plan régional de mobilité Good Move, le projet flamand n’en est pas moins délétère pour celles et ceux qui n’ont pas la chance d’habiter un quartier appelé à être « apaisé » du trafic automobile et de ses nuisances. Plus fondamentalement, le sort du périphérique « bruxellois » ne peut être compris sans tenir compte des évolutions que connaissent l’aéroport de Zaventem et le port d’Anvers, voués tous deux à être agrandis. Quelle sera l’attitude de la Région bruxelloise face à ce projet rétrograde, elle historiquement si peu encline à un positionnement tranché ?
Comme la rentrée n’est pas qu’un retour au même, mais également l’occasion de dégager l’horizon des possibles, ce Bruxelles en mouvements se penche sur la manière dont se sont assemblés des « défenseurs sensibles » de territoires malmenés par la promotion immobilière, et ce à Forest, Schaerbeek et Uccle. Qu’est-ce qui explique l’émergence d’une mobilisation ? Sur quel type de liens repose-t-elle ? Quels enseignements les premiers intéressés tirent-ils de leur expérience ? Autant de questions qui, nous l’espérons, intéresseront les personnes engagées, et surtout toutes celles qui hésitent à le faire."Note de contenu : Sommaire :
Relancer, mais relancer quoi ? par Damien Delaunois
S’engager en ville : expériences du Marais Wiels, Josaphat et rue Geleytsbeek par Cataline Sénéchal
Plans d’Aménagement Directeur : fuite hors cadre de l’urbanisme bruxellois par Claire Scohier, Maud Marsin
Molenbeek : à qui profite la densification du canal ? par Mohamed Benzaouia
Élargissement du ring Nord : le béton est-il soluble dans la concertation ? par Damien Delaunois
PAD Gare de l’Ouest : séduisant, mais pas probant ! par Claire Scohier, Mohamed BenzaouiaEn ligne : https://www.ieb.be/IMG/pdf/bem_308_print.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22270
in Bruxelles en Mouvements > n°308 (septembre /octobre 2020) . - p. 3/24[article] Les bonnes affaires de la rentrée : dossier [texte imprimé] / Damien Delaunois, Auteur ; Cataline Sénéchal, Auteur ; Maud Marsin, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2020 . - p. 3/24.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°308 (septembre /octobre 2020) . - p. 3/24
Sujets : Aménagement du Territoire ; militantisme ; Molenbeek-Saint-Jean ; politique urbaine Résumé : "Nouvelle rentrée et vieilles recettes, tel pourrait être le slogan de l’aménagement du territoire en Région Bruxelles-Capitale. Fallacieusement justifié par un boom démographique obsolète, le « développement territorial » de la Région se déploie au détriment des habitants, dont les besoins sont relégués derrière les intérêts de la promotion immobilière et des investisseurs. À travers trois articles, ce Bruxelles en mouvements revient sur cet urbanisme spéculatif. Ainsi les Plans d’aménagement directeur, largement dérogatoires et établis en amont de la consultation du public, consacrent une densification à outrance dont les besoins sociaux et environnementaux ne sont nullement démontrés. Un exemple singulier en est donné à travers l’exemple du PAD de la Gare de l’Ouest. Hors PAD, la même logique de surenchère, inutile au regard d’un objectif de justice sociale et environnementale, est à l’œuvre dans les quartiers populaires du Vieux Molenbeek.
En mobilité aussi on recourt aux vieilles recettes. Plusieurs indices laissent en effet penser que l’« optimalisation » du ring portée par la Flandre, dossier presque vingtenaire dont un nouveau chapitre devrait s’ouvrir à l’automne, ressemblera à un élargissement. S’il n’est pas contradictoire avec les principes du plan régional de mobilité Good Move, le projet flamand n’en est pas moins délétère pour celles et ceux qui n’ont pas la chance d’habiter un quartier appelé à être « apaisé » du trafic automobile et de ses nuisances. Plus fondamentalement, le sort du périphérique « bruxellois » ne peut être compris sans tenir compte des évolutions que connaissent l’aéroport de Zaventem et le port d’Anvers, voués tous deux à être agrandis. Quelle sera l’attitude de la Région bruxelloise face à ce projet rétrograde, elle historiquement si peu encline à un positionnement tranché ?
Comme la rentrée n’est pas qu’un retour au même, mais également l’occasion de dégager l’horizon des possibles, ce Bruxelles en mouvements se penche sur la manière dont se sont assemblés des « défenseurs sensibles » de territoires malmenés par la promotion immobilière, et ce à Forest, Schaerbeek et Uccle. Qu’est-ce qui explique l’émergence d’une mobilisation ? Sur quel type de liens repose-t-elle ? Quels enseignements les premiers intéressés tirent-ils de leur expérience ? Autant de questions qui, nous l’espérons, intéresseront les personnes engagées, et surtout toutes celles qui hésitent à le faire."Note de contenu : Sommaire :
Relancer, mais relancer quoi ? par Damien Delaunois
S’engager en ville : expériences du Marais Wiels, Josaphat et rue Geleytsbeek par Cataline Sénéchal
Plans d’Aménagement Directeur : fuite hors cadre de l’urbanisme bruxellois par Claire Scohier, Maud Marsin
Molenbeek : à qui profite la densification du canal ? par Mohamed Benzaouia
Élargissement du ring Nord : le béton est-il soluble dans la concertation ? par Damien Delaunois
PAD Gare de l’Ouest : séduisant, mais pas probant ! par Claire Scohier, Mohamed BenzaouiaEn ligne : https://www.ieb.be/IMG/pdf/bem_308_print.pdf Format de la ressource électronique : Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22270 Déléguer, sous-traiter, privatiser : dossier / Olivier Fourneau in Bruxelles en Mouvements, n°312 (juin/juillet 2021)
A participé / Olivier Fourneau in Bruxelles en Mouvements, n°320 (septembre /octobre 2022)
[article]
Titre : A participé : dans les limites du cadre imposé : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Fourneau, Auteur ; Damien Delaunois, Auteur ; Cataline Sénéchal, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 1/24 Langues : Français (fre) Sujets : Concertation ; Démocratie Participative ; participation du citoyen ; politique urbaine Résumé : "Le dossier du dernier numéro de Bruxelles en Mouvements se penche sur les dispositifs participatifs urbains. Bien installée dans le paysage politique bruxellois, mais sans qu’on en mesure les effets, la « participation », ou concertation, prend souvent la forme d’une consultation, voire d’un simple partage d’informations. En ce sens, la finalité semble moins d’aider à la conception ou à l’amélioration des projets urbains que d’alimenter l’illusion d’une ville construite avec et pour ses habitant·es…
Notre expérience comme fédération de comités de quartier nous a appris que les dispositifs participatifs ont moins pour vocation de soutenir la société civile, de « vivifier » la démocratie en permettant l’expression de contre-pouvoirs que d’assimiler les voix discordantes pour les réduire à leur expression la plus consensuelle et » constructive », que cela soit dans leur forme ou leur contenu.
Ce numéro passe en revue divers enjeux liés à la démocratie urbaine auxquels les Bruxellois·es sont confronté·es.
Le premier article, La concertation, un acquis pour la démocratie urbaine, revient sur l’historique de la création des commissions de concertation et sur la mobilisation pour que l’urbanisme ne se dessine pas uniquement « en chambre » et qui a notamment conduit, en 1974, à la création d’IEB.
Le deuxième texte, Quand les outils brouillent les finalités, s’intéresse à la question des autres formes que peut prendre la participation, et ce, au détriment du fond. Alors que des sociétés privées cherchent à élaborer des procédures sous la forme de « recettes », la communication se substitue à la qualité de l’information tandis que la standardisation managériale absorbe la multitude d’expressions démocratiques.
Ensuite, Civic Tech spot ou dimmer démocratique, se penche sur la numérisation croissante des outils utiles à la participation démocratique, une tendance accélérée par les confinements successifs et propose quelques précautions d’usage, destinées tant au territoire virtuel qu’à la participation en général, notamment en termes de représentativité sociale dans les processus démocratiques.
C’est là aussi l’un des objectifs des commissions mixtes délibératives, nouvel outil bruxellois qui mélange citoyens tirés au sort et parlementaires pour élaborer une série de recommandations sur un sujet donné. Notre avant-dernière analyse se livre à une analyse critique approfondie, élaborée depuis l’intérieur de ces dispositifs, dont les deux premiers se sont tenus sur des thématiques suivies de près par IEB : « les normes d’implantation de la 5G » et la « biodiversité en ville ».
Enfin, ce dossier se clôt sur un exemple de choix en matière de façadisme démocratique : le chantier du Métro 3. L’analyse revient en particulier sur deux enquêtes publiques, celle pour la station Toots Thielemans et celle sur la portion nord du projet, pour détailler un parfait exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire."Note de contenu : Sommaire :
Prière de laisser le projet dans l’état où vous l’avez trouvé… par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)
La concertation : un acquis pour la démocratie urbaine par Olivier Fourneau
Accès aux documents administratifs : quels sont vos droits ? par Sophie Charlier
Quand les outils brouillent les finalités par Damien Delaunois
Civic tech, spot ou dimmer démocratique ? par Cataline Sénéchal
Les commissions délibératives : fabrique de la caution démocratique par Stéphanie D’Haenens
Cause toujours, cause perdue… la politique du fait accompli par Thyl Van Gyzegem
En toute opacité, le jury a tranché : les subsides 2022 en urbanisme pour IEB, c’est encore non ! par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22268
in Bruxelles en Mouvements > n°320 (septembre /octobre 2022) . - p. 1/24[article] A participé : dans les limites du cadre imposé : dossier [texte imprimé] / Olivier Fourneau, Auteur ; Damien Delaunois, Auteur ; Cataline Sénéchal, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2022 . - p. 1/24.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°320 (septembre /octobre 2022) . - p. 1/24
Sujets : Concertation ; Démocratie Participative ; participation du citoyen ; politique urbaine Résumé : "Le dossier du dernier numéro de Bruxelles en Mouvements se penche sur les dispositifs participatifs urbains. Bien installée dans le paysage politique bruxellois, mais sans qu’on en mesure les effets, la « participation », ou concertation, prend souvent la forme d’une consultation, voire d’un simple partage d’informations. En ce sens, la finalité semble moins d’aider à la conception ou à l’amélioration des projets urbains que d’alimenter l’illusion d’une ville construite avec et pour ses habitant·es…
Notre expérience comme fédération de comités de quartier nous a appris que les dispositifs participatifs ont moins pour vocation de soutenir la société civile, de « vivifier » la démocratie en permettant l’expression de contre-pouvoirs que d’assimiler les voix discordantes pour les réduire à leur expression la plus consensuelle et » constructive », que cela soit dans leur forme ou leur contenu.
Ce numéro passe en revue divers enjeux liés à la démocratie urbaine auxquels les Bruxellois·es sont confronté·es.
Le premier article, La concertation, un acquis pour la démocratie urbaine, revient sur l’historique de la création des commissions de concertation et sur la mobilisation pour que l’urbanisme ne se dessine pas uniquement « en chambre » et qui a notamment conduit, en 1974, à la création d’IEB.
Le deuxième texte, Quand les outils brouillent les finalités, s’intéresse à la question des autres formes que peut prendre la participation, et ce, au détriment du fond. Alors que des sociétés privées cherchent à élaborer des procédures sous la forme de « recettes », la communication se substitue à la qualité de l’information tandis que la standardisation managériale absorbe la multitude d’expressions démocratiques.
Ensuite, Civic Tech spot ou dimmer démocratique, se penche sur la numérisation croissante des outils utiles à la participation démocratique, une tendance accélérée par les confinements successifs et propose quelques précautions d’usage, destinées tant au territoire virtuel qu’à la participation en général, notamment en termes de représentativité sociale dans les processus démocratiques.
C’est là aussi l’un des objectifs des commissions mixtes délibératives, nouvel outil bruxellois qui mélange citoyens tirés au sort et parlementaires pour élaborer une série de recommandations sur un sujet donné. Notre avant-dernière analyse se livre à une analyse critique approfondie, élaborée depuis l’intérieur de ces dispositifs, dont les deux premiers se sont tenus sur des thématiques suivies de près par IEB : « les normes d’implantation de la 5G » et la « biodiversité en ville ».
Enfin, ce dossier se clôt sur un exemple de choix en matière de façadisme démocratique : le chantier du Métro 3. L’analyse revient en particulier sur deux enquêtes publiques, celle pour la station Toots Thielemans et celle sur la portion nord du projet, pour détailler un parfait exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire."Note de contenu : Sommaire :
Prière de laisser le projet dans l’état où vous l’avez trouvé… par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)
La concertation : un acquis pour la démocratie urbaine par Olivier Fourneau
Accès aux documents administratifs : quels sont vos droits ? par Sophie Charlier
Quand les outils brouillent les finalités par Damien Delaunois
Civic tech, spot ou dimmer démocratique ? par Cataline Sénéchal
Les commissions délibératives : fabrique de la caution démocratique par Stéphanie D’Haenens
Cause toujours, cause perdue… la politique du fait accompli par Thyl Van Gyzegem
En toute opacité, le jury a tranché : les subsides 2022 en urbanisme pour IEB, c’est encore non ! par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)Permalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22268 Todo Bem ! : dossier / Claire Scohier in Bruxelles en Mouvements, n°305 (mars /avril 2020)
[article]
Titre : Todo Bem ! : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Scohier, Auteur ; Damien Delaunois, Auteur ; Sarah De Laet, Auteur ; [et al.], Auteur ; Arnaud Lorne, Illustrateur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 2/22 Langues : Français (fre) Sujets : Aménagement du Territoire ; mobilité Résumé : "À travers le dernier numéro de Bruxelles en mouvements, nous vous invitons à vous plonger dans différentes thématiques et enjeux bruxellois du moment : le droit à un espace de démocratie critique pour les associations et les habitants ; l’impact du projet métro 3 sur le budget régional ; le quartier Tivoli Green City « exemplaire »… de l’attitude de CityDev ? ; le centre commercial « Mall of Europe », obsolète avant même d’être réalisé ; le plan « GoodMove » en questionnement sous l’angle des nouvelles technologies et de leurs impacts ; la touristification de la ville au dam des indésirables ; et enfin le Plan d’Aménagement Directeur de la Porte de Ninove." Note de contenu : Sommaire :
-Oser être critique !
-La politique de mobilité bruxelloise à l’épreuve budgétaire : bientôt des « partenariats » public-privé ?
-À qui profite le Green ?
-Un modèle américain obsolète pour le projet Mall of Europe
-Mobilité et réseau : quel projet politique ?
-Après la classe moyenne, place aux touristes !
-Le Plan d’Aménagement Directeur, le cas de la porte de NinovePermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21082
in Bruxelles en Mouvements > n°305 (mars /avril 2020) . - p. 2/22[article] Todo Bem ! : dossier [texte imprimé] / Claire Scohier, Auteur ; Damien Delaunois, Auteur ; Sarah De Laet, Auteur ; [et al.], Auteur ; Arnaud Lorne, Illustrateur . - 2020 . - p. 2/22.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°305 (mars /avril 2020) . - p. 2/22
Sujets : Aménagement du Territoire ; mobilité Résumé : "À travers le dernier numéro de Bruxelles en mouvements, nous vous invitons à vous plonger dans différentes thématiques et enjeux bruxellois du moment : le droit à un espace de démocratie critique pour les associations et les habitants ; l’impact du projet métro 3 sur le budget régional ; le quartier Tivoli Green City « exemplaire »… de l’attitude de CityDev ? ; le centre commercial « Mall of Europe », obsolète avant même d’être réalisé ; le plan « GoodMove » en questionnement sous l’angle des nouvelles technologies et de leurs impacts ; la touristification de la ville au dam des indésirables ; et enfin le Plan d’Aménagement Directeur de la Porte de Ninove." Note de contenu : Sommaire :
-Oser être critique !
-La politique de mobilité bruxelloise à l’épreuve budgétaire : bientôt des « partenariats » public-privé ?
-À qui profite le Green ?
-Un modèle américain obsolète pour le projet Mall of Europe
-Mobilité et réseau : quel projet politique ?
-Après la classe moyenne, place aux touristes !
-Le Plan d’Aménagement Directeur, le cas de la porte de NinovePermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=21082 Toujours plus vert : dossier / Claire Scohier in Bruxelles en Mouvements, n°314 (octobre / novembre 2021)
[article]
Titre : Toujours plus vert : dossier Type de document : texte imprimé Auteurs : Claire Scohier, Auteur ; Damien Delaunois, Auteur ; Thyl Van Gyzegem, Auteur ; [et al.], Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 2/28 Langues : Français (fre) Sujets : Aménagement du Territoire ; automobile Electrique ; construction ; écologie ; énergie éolienne ; politique de l'environnement Mots-clés : greenwashing Résumé : "Voiture « zéro-émission », construction « durable », énergies « renouvelables » : l’époque semble lourde de changements susceptibles de réduire notre empreinte écologique, voire changer notre rapport à l’environnement. À travers quatre cas bruxellois, le dernier numéro du journal d’Inter-Environnement Bruxelles interroge les ressorts et la portée de ces changements toujours plus verts.
Les programmes électoraux et les politiques urbaines sont désormais truffés de références à l’environnement et sa dégradation. Si cela exprime une prise en compte de préoccupations grandissantes au sein de la population, force est de constater que nombre de mesures visant la « durabilité » reposent sur l’occultation des nuisances environnementales qu’elles génèrent.
Ainsi en va-t-il des nombreux projets de démolition-reconstruction que connaît la région bruxelloise, comme ceux prévus par le Plan d’aménagement directeur Midi (lire Arrêter de casser la ville ! Bilan carbone de la démolition-reconstruction vs. rénovation). Justifiée au nom de la performance énergétique des nouveaux bâtiments, qui permet aux promoteurs de maquiller leur quête de profitabilité en poursuite de « durabilité », la démolition de l’existant présente un bilan environnemental souvent désastreux. Et, à ce jour, rien n’impose de calculer l’impact d’une démolition sur l’environnement, alors que de nombreux outils existent.
L’électrification du parc automobile, elle aussi, repose sur des nuisances que les pouvoirs publics n’ont pas cherché à objectiver (lire Feu vert ! Bruxelles trace la route au véhicule électrique). C’est le cas des émissions dites « indirectes », celles induites notamment par l’extraction de métaux rares sur laquelle repose la construction de véhicules électriques. Surdéterminée par l’objectif d’amélioration (locale) de la qualité de l’air, la transition vers l’électrique semble ainsi aveugle à l’aggravation vertigineuse de la pollution des sols et des eaux pourtant pointée par l’Agence européenne pour l’environnement. Autrement dit, de manière assez similaire au développement de l’énergie éolienne (lire Souffle le vert), l’électrification de la mobilité repose sur la délocalisation de la pollution. Sans compter qu’elle augmentera fortement la demande en électricité dont la production repose encore massivement sur l’émission de gaz à effet de serre.
Quant aux « certificats verts », qui encadrent le développement du photovoltaïque à Bruxelles, ils témoignent de la place centrale accordée aux mécanismes marchands dans l’atteinte des objectifs environnementaux (lire Certificats verts : aiguillons d’une transition technologique). Conformément aux doctrines économiques qui appellent à transformer les « problèmes » environnementaux en « opportunités », les politiques publiques appuient ainsi la création de nouveaux marchés, accordant donc un rôle central au secteur privé. Ces politiques traduisent ainsi une vision très consensuelle de la « transition écologique » où les premiers responsables du saccage de l’environnement sont symboliquement constitués en « partenaires ». Est-on bien certain qu’une régulation par le marché soit en mesure d’appuyer les changements substantiels qu’exige la crise environnementale ?
Occultation des nuisances, importance accordée à l’« innovation » technologique et aux mécanismes de marché : les thèmes transversaux de ce Bruxelles en mouvements feront l’objet d’une soirée-débat le 9 novembre prochain où interviendront Daniel Tanuro (ingénieur agronome, auteur notamment de L’impossible capitalisme vert), Romain Gelin (chercheur au Gresea, auteur de Des limites de la transition : pour une décroissance délibérée) et Maria Hanse de la Fédération des services sociaux)."Note de contenu : Somaire :
Tout changer pour que rien ne change ? par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)
Arrêter de casser la ville ! Bilan carbone de la démolition-reconstruction vs. rénovation par Claire Scohier
Feu vert ! Bruxelles trace la route au véhicule électrique par Damien Delaunois, Thyl Van Gyzegem
Souffle le vert par Maud Marsin
Quand l’énergie « verte » suscite la révolte : communautés locales contre projets éoliens par Eva Betavatzi (CADTM)
Certificats verts : aiguillons d’une transition technologique par Stéphanie D’HaenensPermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22270
in Bruxelles en Mouvements > n°314 (octobre / novembre 2021) . - p. 2/28[article] Toujours plus vert : dossier [texte imprimé] / Claire Scohier, Auteur ; Damien Delaunois, Auteur ; Thyl Van Gyzegem, Auteur ; [et al.], Auteur . - 2021 . - p. 2/28.
Langues : Français (fre)
in Bruxelles en Mouvements > n°314 (octobre / novembre 2021) . - p. 2/28
Sujets : Aménagement du Territoire ; automobile Electrique ; construction ; écologie ; énergie éolienne ; politique de l'environnement Mots-clés : greenwashing Résumé : "Voiture « zéro-émission », construction « durable », énergies « renouvelables » : l’époque semble lourde de changements susceptibles de réduire notre empreinte écologique, voire changer notre rapport à l’environnement. À travers quatre cas bruxellois, le dernier numéro du journal d’Inter-Environnement Bruxelles interroge les ressorts et la portée de ces changements toujours plus verts.
Les programmes électoraux et les politiques urbaines sont désormais truffés de références à l’environnement et sa dégradation. Si cela exprime une prise en compte de préoccupations grandissantes au sein de la population, force est de constater que nombre de mesures visant la « durabilité » reposent sur l’occultation des nuisances environnementales qu’elles génèrent.
Ainsi en va-t-il des nombreux projets de démolition-reconstruction que connaît la région bruxelloise, comme ceux prévus par le Plan d’aménagement directeur Midi (lire Arrêter de casser la ville ! Bilan carbone de la démolition-reconstruction vs. rénovation). Justifiée au nom de la performance énergétique des nouveaux bâtiments, qui permet aux promoteurs de maquiller leur quête de profitabilité en poursuite de « durabilité », la démolition de l’existant présente un bilan environnemental souvent désastreux. Et, à ce jour, rien n’impose de calculer l’impact d’une démolition sur l’environnement, alors que de nombreux outils existent.
L’électrification du parc automobile, elle aussi, repose sur des nuisances que les pouvoirs publics n’ont pas cherché à objectiver (lire Feu vert ! Bruxelles trace la route au véhicule électrique). C’est le cas des émissions dites « indirectes », celles induites notamment par l’extraction de métaux rares sur laquelle repose la construction de véhicules électriques. Surdéterminée par l’objectif d’amélioration (locale) de la qualité de l’air, la transition vers l’électrique semble ainsi aveugle à l’aggravation vertigineuse de la pollution des sols et des eaux pourtant pointée par l’Agence européenne pour l’environnement. Autrement dit, de manière assez similaire au développement de l’énergie éolienne (lire Souffle le vert), l’électrification de la mobilité repose sur la délocalisation de la pollution. Sans compter qu’elle augmentera fortement la demande en électricité dont la production repose encore massivement sur l’émission de gaz à effet de serre.
Quant aux « certificats verts », qui encadrent le développement du photovoltaïque à Bruxelles, ils témoignent de la place centrale accordée aux mécanismes marchands dans l’atteinte des objectifs environnementaux (lire Certificats verts : aiguillons d’une transition technologique). Conformément aux doctrines économiques qui appellent à transformer les « problèmes » environnementaux en « opportunités », les politiques publiques appuient ainsi la création de nouveaux marchés, accordant donc un rôle central au secteur privé. Ces politiques traduisent ainsi une vision très consensuelle de la « transition écologique » où les premiers responsables du saccage de l’environnement sont symboliquement constitués en « partenaires ». Est-on bien certain qu’une régulation par le marché soit en mesure d’appuyer les changements substantiels qu’exige la crise environnementale ?
Occultation des nuisances, importance accordée à l’« innovation » technologique et aux mécanismes de marché : les thèmes transversaux de ce Bruxelles en mouvements feront l’objet d’une soirée-débat le 9 novembre prochain où interviendront Daniel Tanuro (ingénieur agronome, auteur notamment de L’impossible capitalisme vert), Romain Gelin (chercheur au Gresea, auteur de Des limites de la transition : pour une décroissance délibérée) et Maria Hanse de la Fédération des services sociaux)."Note de contenu : Somaire :
Tout changer pour que rien ne change ? par Inter-Environnement Bruxelles (IEB)
Arrêter de casser la ville ! Bilan carbone de la démolition-reconstruction vs. rénovation par Claire Scohier
Feu vert ! Bruxelles trace la route au véhicule électrique par Damien Delaunois, Thyl Van Gyzegem
Souffle le vert par Maud Marsin
Quand l’énergie « verte » suscite la révolte : communautés locales contre projets éoliens par Eva Betavatzi (CADTM)
Certificats verts : aiguillons d’une transition technologique par Stéphanie D’HaenensPermalink : https://www.cocof-cbdp.irisnet.be/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=22270 Tout va bien : dossier / Damien Delaunois in Bruxelles en Mouvements, n°311 (avril / mai 2021)
Permalink